Coulouvrenière-RoisYves Richoz a (presque) transformé ses fondues en œuvres d’art
Dans son Café de la Coulouvrenière, il propose une moitié-moitié remarquable et une fondue à la tomate inoubliable

Un bistrot (devrait-on dire un estaminet?) comme on les aime. Sans chichi, dans un décor de bric et de broc, au service décontracté. Les clients conquis s’installent aux vénérables tables de bois sur lesquelles trône déjà un réchaud à fondue. Vous savez, les anciens, à alcool, qui semblent venir d’un autre siècle. Pardon? Oui, ils sont bien nés dans un autre siècle.Yves Richoz se cache dans sa cuisine, laissant œuvrer sa serveuse. Ne demandez pas la carte, la seule qui existe est en anglais! Il faut lever la tête pour découvrir l’ardoise sur un mur. Si vous êtes du mauvais côté, vous devrez vous déplacerAlors, après avoir dégusté une excellente viande séchée, détaillons les fondues: nature, aux herbes, aux échalotes (avec deux t), aux bolets, aux morilles.