LittératureYasmine Char chérit la solitude de l’écriture
La directrice de L’Octogone sort son troisième roman, vibrant portrait d’une femme de théâtre engagée, dans le Liban des années 2010. Rencontre.

Yasmine Char reçoit chez elle à L’Octogone, le théâtre qu’elle dirige à Pully. Dans ce foyer désert en cet après-midi de février, sous le regard de Jacques Weber, Juliette Binoche, Charlotte Rampling ou Vincent Delerm accrochés au mur, il ne sera pas question de la saison théâtrale. Ou incidemment. Car c’est pour son troisième roman, «L’Amour comme un empire», sorti dans la prestigieuse collection Blanche de Gallimard, que l’on rencontre l’auteure révélée en 2008 avec «La main de Dieu», où elle romançait son adolescence dans un Liban en proie à la guerre civile.