Bourse de New YorkWall Street prudente avant l'élection présidentielle
La Bourse de New York a achevé lundi en légère hausse une séance hésitante, les investisseurs faisant preuve de prudence à la veille de l'élection présidentielle, le Dow Jones a avancé de 0,15% et le Nasdaq de 0,59%.

Selon des résultats définitifs, le Dow Jones Industrial Average a gagné 19,28 points à 13'112,44 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 17,53 points à 2999,66 points.
L'indice élargi Standard and Poor's 500 a avancé de 0,22% (+3,05 points) à 1417,25 points.
Wall Street, rivée sur le scrutin présidentiel, «est restée calme car personne ne sait ce qui va se passer demain», a noté Dan Greenhaus, de BTIG.
Alors que le président sortant Barack Obama et son opposant républicain Mitt Romney restent au coude-à-coude dans les sondages, «il est difficile d'imaginer que des opérateurs prennent des positions importantes», a renchéri Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.
Quelle réaction?
«Nous ne savons pas qui va l'emporter et nous ne le saurons peut-être pas avant mercredi matin», a-t-il expliqué.
De plus, «nous ne savons pas comment va réagir le marché» une fois qu'il aura été établi sans contestation possible qui est le gagnant, a-t-il ajouté.
Wall Street semble «plutôt voter pour Romney», réputé plus proche du monde des affaires et «du genre à pencher pour l'austérité», ce qui favoriserait l'équilibre budgétaire.
Mais les investisseurs apprécient aussi grandement «tout l'argent gratuit» injecté dans l'économie américaine grâce à la politique monétaire accommodante de la banque centrale des Etats-Unis sous l'administration de Barack Obama, selon Mace Blicksilver.
Manque de confiance
Dans ce contexte, le seul indicateur économique majeur diffusé dans la journée aux Etats-Unis n'a pas suffi à rassurer nettement les opérateurs.
Selon l'association professionnelle ISM, l'activité dans les services a en effet enregistré en octobre une baisse légèrement plus marquée que prévu, cédant 0,9 point par rapport au mois précédent pour atteindre 54,2% alors que le consensus des analystes tablait sur 54,5%.
«Les incertitudes sur la sortie de crise économique de la Grèce» ont aussi pesé sur la confiance des opérateurs, selon les analystes de Charles Schwab.
Samaras menace
Le Premier ministre du pays, Antonis Samaras, a de nouveau brandi dimanche la menace d'une sortie de l'euro si le Parlement ne votait pas cette semaine le train de rigueur réclamé par l'Union européenne et le Fonds monétaire international.
Le marché obligataire a progressé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 1,684% contre 1,726% vendredi soir, et celui à 30 ans à 2,871% contre 2,917%.
AFP
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