À propos de l’article paru dans la «Tribune de Genève» du samedi 25 juin dernier: «une aide-soignante pincée pour des vols en EMS»…
Alors qu’«on» l’avait emmenée aux WC dans sa chambre, et soigneusement refermé la porte coulissante derrière elle, «quelqu’un» en a profité pour lui subtiliser 150 fr. dans son porte-monnaie, dans son petit sac accroché à la poignée de son fauteuil roulant.
Lorsque je m’en suis aperçu le soir même, je suis allé immédiatement le signaler à la Réception, on m’a juste dit qu’«il ne fallait pas lui donner autant d’argent». J’ai répondu que c’était tout le temps ses visites qui payaient les consommations lorsqu’elles se rendaient à la cafétéria, et que ma mère voulait aussi pouvoir parfois leur offrir le repas. La réceptionniste a rajouté «mettez-lui seulement 20 fr., c’est suffisant». C’est ce que j’ai fait le soir même… et le lendemain à midi les 20 fr. avaient déjà disparu!
J’ai été choqué que l’institution n’aille pas plus loin, ne fasse aucune démarche pour essayer de trouver la ou le coupable, qui a dû d’ailleurs poursuivre ses larcins en toute impunité. Combien d’autres pauvres résidents ont subi le même sort depuis lors?
Une amie travaillant dans un autre EMS m’a raconté que la même «aventure» s’était produite dans son institution. Immédiatement, une intelligente infirmière responsable de l’unité en question a réuni toute son équipe, infirmières, aides, nettoyeuses, etc.
Elle s’est exprimée en ces termes, même si elle a légèrement exagéré ses propos: «la famille de Mme X va porter plainte. Je n’accuse personne, mais la Police va venir faire son enquête, elle va prendre les empreintes digitales sur le porte-monnaie de Mme X, interroger chacun d’entre vous, et elle va trouver le ou la coupable! Il va y avoir un licenciement. Pour éviter toutes ces histoires, je suggère que la personne concernée dépose discrètement l’argent de Mme X dans ma boîte à lettres, et il n’y aura aucune suite».
Le lendemain, l’argent avait été déposé dans la boîte à lettres de cette très efficace infirmière responsable.
Rien de tout cela n’a été entrepris dans l’EMS où séjournait ma maman. J’espère sincèrement que l’aide-soignante «pincée» dont on a parlé dans l’article de la «Tribune» est la personne incriminée…
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L’invité – Vols en EMS: mieux vaut contre-attaquer