Deux cents millions de déficitVoici pourquoi les grands hôpitaux suisses hurlent à la mort
Les pontes des hôpitaux universitaires suisses déplorent des tarifs médicaux trop bas, un manque accru de personnel et une bureaucratie pesante.

Nicolas Demartines, patron du CHUV, et Bertrand Levrat, patron des HUG, estiment que les tarifs hospitaliers ne jouent plus. «Plus nous travaillons, plus nous perdons de l’argent», s’exclame Levrat.
KEYSTONE/Anthony Anex
«Au secours! À l’aide!» Non, il ne s’agit pas du cri d’un passant qui voit une personne s’effondrer devant lui sous le coup d’une crise cardiaque. Cet appel au secours a été lancé ce mardi au cœur de l’Hôpital de l’Île, à Berne, par les pontes des hôpitaux universitaires suisses, CHUV et HUG compris.