Sylvie Neidinger: Expo Chrétiens d'Orient à l'Institut du Monde Arabe: malaise
Pascal Décaillet: Le journalisme vivra ! François Baertschi: Mais qu'est-ce qui me fait courir depuis presque dix ans? Gorgui Ndoye: Bonne et Heureuse Année 2018. Maurice-Ruben Hayoun: Je est un Juif, roman

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Sylvie Neidinger: Expo Chrétiens d'Orient à l'Institut du Monde Arabe: malaise
La visite de l'expo Chrétiens d'Orient à l'IMA (Paris) qui s'annonçait "intéressante" a viré à l'aigre me concernant. 1- Elle fait cruellement ressentir un immense problème : il aura donc fallu attendre … 30 ans pour que l'Institut du monde arabe parle des chrétiens arabes! Le mode de fonctionnement de cette institution était au départ basé sur une contribution de divers pays arabes carrément réclamée par la France. Il ne fallait pas froisser certains contributeurs? (...) ...Petite colère de se dire que ce bâtiment construit à neuf par Jean Nouvel sur un parvis, à coup de millions n'a même pas prévu une salle d'expo digne de ce nom! L'architecte Nouvel n'est pas en cause. Il a suivi un cahier des charges. Pour comparer, à Genève, les expos au sous-sol du Musée Tavel sont à l'étroit. Mais...le bâtiment date du moyen-âge. Ici, dans le Paris des années 80 on pouvait mieux construire avec autant de moyens… 3-J'ai éprouvé au final une colère encore plus grande sur la situation ACTUELLE des chrétiens orientaux. C'est l'objet du prochain article…
Pascal Décaillet: Le journalisme vivra !
(...) Nous autres, journalistes, allons au-devant d'une année très difficile, tout le monde le sait, le dit. Dans tous les cas, quoi que décide le corps électoral le 4 mars, nous devrons nous adapter, anticiper, inventer de nouvelles formes, nous battre comme des lions. Rien n'est acquis. Mais rien n'est perdu, j'en ai l'intime conviction. Pour ma part, je réfléchis déjà à des scénarios d'avenir pour le métier, des plans B, des plans C, et d'autres encore. Nous n'allons tout de même pas attendre le dimanche 4 mars, 17h, pour y songer ! Tout entrepreneur doit avoir un plan B, et d'autres plans, sur plusieurs lettres de l'alphabet. Sinon, il n'est pas vraiment entrepreneur, mais juste administrateur de rentes acquises. À toutes mes consœurs, tous mes confrères, dont l'inquiétude est légitime, j'adresse mon salut, et affirme ma foi intacte dans l'avenir de notre métier. Quitte à complètement le renouveler, si les circonstances l'exigent. Ne nous cramponnons pas aux acquis, inventons du neuf. De mon côté, j'attaque 2018 comme une année de combat intense, sans doute d'une extrême difficulté. (...) Je n'ai plus l'énergie phénoménale de mes années au Palais fédéral. Ni celle de 1994. Encore moins celle de Forum. J'ai besoin de deux fois plus de sommeil qu'il y a dix ans. Mais je prends ici l'engagement de me battre pour la survie du métier, quel que soit le vote du souverain, le 4 mars. Soyons ACTEURS de notre destin.
François Baertschi: Mais qu'est-ce qui me fait courir depuis presque dix ans?
(...) Que de chemin parcouru. Dans l'âge d'or du journalisme des années 1990-2000, j'ai obtenu la liberté suffisante grâce à un rédacteur en chef remarquable pour partir à la chasse des injustices petites ou grandes, pour porter un regard décalé sur des faits d'actualité, donner la parole à ceux qui de tous temps sont écartés des médias. Du rôle d'observateur sans dogme, je suis passé en 2009 au monde politique actif - secrétaire général dans les coulisses du MCG et député sur le devant de la scène - avec ce même souci de ne pas suivre une idéologie. Mais qu'est-ce qui me fait courir depuis presque dix ans? Tout simplement la défense des citoyennes et des citoyens, l'Action avec un grand A, parce que le pire dans notre société démocratique c'est l'absence et le retrait. (...) Nous avons contre nous les lobbys des frontaliers et des caisses-maladie, les défenseurs de certains intérêts privés à court terme, les destructeurs de la République, certains médias passéistes qui n'ont pas compris notre démarche citoyenne, les tenants de certains partis qui ont conduit la République à des catastrophes successives, bref tout ce qui empêche Genève d'avancer et de donner de bonnes conditions d'existence au Citoyen. (...)
Gorgui Ndoye: Bonne et Heureuse Année 2018
(...) Le monde, oui, implique que d'autres sont là, comme le disait disait le philosophe franco-sénégalais Gaston Berger, père du chorégraphe Maurice Béjart. Merci d'être là. Et dans l'Amour et la Vérité qui soignent et font grandir par l'onction de leur générosité. Non aux actions qui blessent, car oui nous ferons de ce monde, un lieu où il fait beau à vivre, uniquement dans le Respect, la compréhension mutuelle, l'envie d'exister ensemble pour le Meilleur pour cette quête humaine du Bonheur présente sur toutes les latitudes. (...)
Didier Bonny: « Un homme idéal » avec l'excellent Pierre Niney
Matthieu Vasseur a 26 ans et rêve de devenir un écrivain connu et reconnu, mais en attendant il travaille comme déménageur… Le film démarre sur les chapeaux de roue, c'est vraiment le cas de le dire, en mettant tout de suite le spectateur dans l'action. On s'attache très vite au personnage de Matthieu en grande partie grâce à l'excellente prestation de Pierre Niney. Et cet attachement n'ira pas en diminuant au cours du film malgré l'évolution pour le moins discutable et improbable du personnage qui oscille entre le super héros et le super salaud. Malgré de nombreuses invraisemblances, on se laisse emporter par cette histoire à suspense pour au final passer un bon moment. Ce n'est déjà pas si mal. 2 étoiles. « Un homme idéal ». TF1, jeudi 4 janvier, 22h25.
Edmée Cuttat: "Molly's Game", d'après une histoire vraie
Le film, adapté du best seller de Molly Boom Le grand jeu: Les mémoires d'une reine du poker déchue est signé Aaron Sorkin. Scénariste de Des hommes d'honneur, Steve Jobs ou The Social Network, il réalise ici son premier long-métrage. Il y raconte les choses du point de vue de Molly, battante dominatrice, revancharde et sexy brillamment incarnée par Jessica Chastain, dont il brosse un portrait plutôt flatteur. (...) On reprochera toutefois à ce thriller psychologique qui se déroule sur un rythme effréné, un côté extrêmement bavard qui nuit un peu à la fluidité du récit, tendant du coup à larguer les béotiens du poker.
Maurice-Ruben Hayoun: Je est un Juif, roman
(...) Il y a dans ce recueil trente-deux poèmes de longueur variable et tous tournent autour d'une seule thématique : qu'est ce qu'un Juif ? Comment être Juif ? Quelle est l'essence du judaïsme ? Pourquoi les Juifs ont ils plus un destin qu'une Histoire digne de ce nom ? En une phrase : pourquoi sommes nous si différents des autres ? Puisqu'il cite Levinas au moins deux fois dans ces poèmes, risquons le mot altérité. Oui, un tel homme, loin de l'orthodoxie, voire même du sionisme, sans toutefois le rejeter, a vivement ressenti que sa vie eût pu être tout autre s'il n'était pas né dans cette religion, que dis-je ? un ensemble qui enserre bien plus qu'un religion, un mode d'être… Il reprend même la fameuse distinction de Levinas ; Autrement qu'être. (...)
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