Célébrations à Londres (direct)Elizabeth II apparaît au balcon pour le dernier jour de son jubilé
Le Royaume-Uni a célébré les septante ans de règne de la monarque de 96 ans. Revivez les moments forts de ces festivités.
Ce liveticker sur le jubilé de platine de la reine Elizabeth II touche à sa fin, merci de l'avoir suivi.
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La reine Elizabeth II a dit dimanche rester «déterminée à servir» les Britanniques, dans un message de remerciement diffusé au dernier jour des festivités de ses 70 ans de règne.
«Je suis profondément touchée que tant de personnes soient descendues dans les rues pour célébrer mon jubilé de platine», a déclaré la monarque dans un message rendu public par Buckingham Palace et signé de sa main. «Je reste déterminée à vous servir au mieux de mes capacités, soutenue par ma famille», a-t-elle ajouté.
La reine Elizabeth II a fait une apparition surprise dimanche au balcon du palais de Buckingham pour saluer la foule au dernier jour des festivités de ses 70 ans de règne. Elle avait été jusqu’à présent absente de la plupart des événements de son jubilé de platine.
Vêtue de vert, la souveraine de 96 ans est sortie accompagnée de ses héritiers Charles et William, avec épouses et enfants, avant que ne retentisse l’hymne britannique «God Save the Queen». La reine a salué la foule en souriant, lors de cette brève apparition, avant de rentrer lentement dans le palais.
Des milliers de personnes s’étaient massées devant le palais, à la fin de la parade qui avait mis un point final à quatre jours de célébrations, pour les 70 ans de règne d’Elizabeth II, montée sur le trône à 25 ans en 1952, une longévité inégalée pour un souverain britannique. Certaines personnes émues ont chanté à l’unisson l’hymne national, conscients de la santé fragile de la souveraine.

Une immense parade à Londres et des dizaines de milliers de déjeuners patriotiques entre voisins concluent dimanche les célébrations des 70 ans du règne historique de la reine Elizabeth II, largement absente en raison de sa santé déclinante.

Après deux brèves apparitions sur le balcon du palais de Buckingham jeudi, la monarque de 96 ans, qui a du mal à marcher, est restée à l’écart des principales festivités de son jubilé de platine. Elle n’a assisté ni au service religieux de vendredi, ni samedi à ses bien aimées courses hippiques, ni au concert géant devant son palais, et ne s’est pas exprimée en public.
Elle a laissé ses héritiers, Charles, 73 ans, William, bientôt 40 ans et George, huit ans, au premier plan, confirmant son retrait progressif de ces derniers mois et l’impression de nombreux participants des célébrations de la fin d’une époque, après un règne sans précédent entamé le 6 février 1952 dans un Royaume-Uni encore Empire colonial et soumis aux rationnements d’après-guerre.
Quatre jours fériés
Buckingham Palace n’a pas précisé si Elizabeth II, désormais frêle, referait une apparition finale dimanche, à l’occasion de la parade réunissant militaires, danseurs, marionnettistes et artistes, qui se terminera devant le palais en fin d’après-midi.

L’événement mettra un point final aux quatre jours fériés de célébrations, parenthèse pour les Britanniques en période d’inflation galopante et de scandales politiques, avec une motion de censure semblant de plus en plus imminente contre le premier ministre Boris Johnson.
Marionnettes de corgis
Le carrosse d’or d’État, vieux de 260 ans, utilisé pour les mariages royaux et les couronnements, ouvrira la parade qui célébrera «la reine et le pays» avec un défilé militaire, puis «les meilleurs moment de notre vie» (70 ans de mode, musique et culture), «la vie de la reine» en 12 chapitres, avant un final en musique.
Ed Sheeran doit notamment interpréter sa célèbre ballade «Perfect» en l’honneur de la reine et du prince Philip, son époux décédé l’an dernier. Un dragon géant, sept bus à deux étages et des marionnettes de chiens corgis, les favoris de la reine, seront aussi de la fête.
Malgré une météo morose, des millions de personnes participent à des déjeuners et pique-niques entre voisins, célébrant joyeusement le règne historique d’une reine extrêmement populaire, à la fois proche et mystérieuse, symbole rassurant de stabilité dans un siècle de grands bouleversements.

À Windsor, 488 tables ont été dressées sur l’allée menant au château où réside la reine, tandis que le prince Charles et son épouse Camilla se sont joints à un déjeuner sur un terrain de cricket.
«Parfum d’adieu»
Nombre des participants aux festivités étaient conscients de la dimension historique du moment. Jamais aucun monarque britannique n’a régné aussi longtemps et il est improbable que ce record de 70 ans soit battu à l’avenir vu l’âge de ses héritiers.
«Inévitablement, ces célébrations avaient un parfum d’adieu», a estimé l’éditorialiste Tony Parsons dans le tabloïd «The Sun». «Il y a eu une véritable joie à l’étranger et dans ce pays au cours des derniers jours. Mais il y a aussi la conscience aiguë que nous ne reverrons plus jamais un monarque comme celui-là.»
«The Observer», journal de gauche, a estimé que ce jubilé s’inscrivait «dans un long au-revoir qui a commencé avec sa présence solitaire aux funérailles de (son époux) le prince Philip l’année dernière».
La transition est en route, et même si la reine n’a aucune intention d’abdiquer, fidèle à sa promesse de 1947 de servir ses sujets toute sa vie, elle les prépare pour la suite. Son héritier, Charles, la représente de plus en plus souvent.
La succession s’annonce délicate: Charles est beaucoup moins populaire que sa mère, à 50% d’opinions favorables contre 75%. Seulement 32% des Britanniques pensent qu’il fera un bon roi (YouGov, avril 2022). Et la monarchie a été interpellée lors de récents voyages de membres de la famille royale, sur le passé esclavagiste de l’Empire britannique.
Une pléiade de stars, dont le légendaire groupe britannique Queen, ont enflammé les foules samedi à Londres lors d’un concert géant célébrant les 70 ans de règne historiques de la reine Elizabeth II. Il a eu lieu en l’absence de la souveraine, fatiguée.
Rod Stewart, Alicia Keys, Andrea Bocelli, Duran Duran... Après la pompe et le recueillement, les plus grands noms de la scène pop/rock ou classique ont défilé sur scène, devant les grilles du palais de Buckingham, pour ce spectacle clôturant le troisième et avant-dernier jour des festivités du jubilé de platine de la souveraine de 96 ans, à la longévité inégalée au Royaume-Uni.
Queen + Adam Lambert a lancé la soirée, ponctuée de nombreux hommages, avec les tubes «We Will Rock You», «Don’t Stop Me Now» puis «We are the Champions» devant 22’000 spectateurs agitant des drapeaux de l'Union Jack, ainsi que le prince héritier Charles et son fils aîné William, venu avec sa femme Kate et deux de leurs enfants, eux aussi dotés de fanions.
Des dizaines de milliers de badauds, sans tickets, suivaient le concert sur des écrans géants sur le Mall, prestigieuse artère donnant sur le palais.
«C’est merveilleux d’être de retour», a confié le guitariste de Queen, Brian May, sur la BBC, 20 ans après avoir marqué les esprits en interprétant l’hymne national «God Save the Queen» perché sur le toit du palais, pour le jubilé d’or de la souveraine. Mais la vraie star de la soirée, Elizabeth II, était absente en raison d’une santé fragile, ayant préféré regarder le concert à la télévision, retransmis en direct sur la BBC.
Ours Paddington
Aimée pour son sens du devoir comme son humour pince-sans-rire, elle a toutefois fait une apparition surprise dans une courte vidéo humoristique diffusée avant le coup d’envoi, où elle prend le thé avec l’ours Paddington, maladroite icône de la littérature enfantine britannique.
«Joyeux Jubilé, madame, et merci, pour tout», lui dit-il. «C’est très gentil», répond-elle, sortant de son inséparable sac à main une tartine à la confiture d’orange dont raffole son invité, avant de taper le rythme de «We Will Rock You» sur sa tasse de porcelaine avec sa cuillère d’argent.
Pourtant passionnée de courses, Elizabeth avait déjà renoncé à se rendre samedi aux célèbres courses hippiques du Derby d’Epsom, à 30 km de Londres, qu’elle n’a manquées que très rarement. Elle y a été représentée par sa fille, la princesse Anne.

Vendredi, elle avait déjà manqué le service religieux à la cathédrale Saint-Paul, ayant souffert «d’inconfort» au premier jour des célébrations jeudi, quand elle était apparue au balcon de Buckingham Palace, radieuse mais frêle, s’appuyant sur une canne, pour la parade militaire.
Parmi les absents samedi figuraient aussi le prince Harry et son épouse Meghan, venus de Californie pour participer au jubilé, mais qui avaient choisi de fêter dans l’intimité le premier anniversaire de leur fille Lilibet, que la reine aurait rencontrée pour la première fois.
Beaucoup des participants aux fêtes du jubilé avaient conscience que c’était peut-être la dernière fois qu’ils verraient leur souveraine. «C’est notre histoire et nous ne reverrons jamais cela, car évidemment la prochaine fois ce sera un roi, c’est notre dernière reine. Et je pense que c’est une merveilleuse reine», confiait à l’AFP Wendy Flynn, une mère au foyer participant à une fête de rue à Londres.
Le duc et la duchesse de Sussex ont été accueillis par des sifflets et des applaudissements pour leur première apparition publique au Royaume-Uni depuis leur départ en 2020. Lire notre article.

Les célébrations du jubilé de platine vont continuer ce week-end à Londres.
Il y aura un concert très attendu samedi soir au Palais de Buckingham avec notamment les artistes mondialement connus Diana Ross, Elton John, Rod Stewart, Alicia Keys ou encore Craig David.

Dimanche, un défilé carnavalesque avec plus de 10'000 personnes aura lieu en hommage aux sept décennies du règne de la reine. Et le chanteur Ed Sheeran s'occupera du grand final.
Des membres de la Famille Royale ont été conviés à une réception offerte par le Lord-Maire de Londres.
S'exprimant au Guildhall, le Lord-maire Vincent Keaveny a déclaré au prince de Galles et à d'autres invités que la reine «a été un excellent exemple de devoir et de service public pour nous tous», rapporte BBC News.

«Elle est l'une des personnes les plus reconnues et les plus respectées au monde», a souligné Vincent Keaveny.
La reine a beaucoup voyagé durant ses septante ans de règne, «plus que n'importe quel monarque dans l'histoire», déclare le Bureau des Affaires étrangères sur Twitter. Il est précisé qu'elle a effectué plus de 260 visites officielles à l'étranger, dont près de 100 visites d'État. Et une vidéo met en avant douze photos iconiques de ces moments à l'étranger.
De nombreuses images ont été partagées sur les célébrations à Londres de ce jeudi. La reine Elizabeth II, mais aussi toute la famille royale, étaient au centre de l'attention. Mais c'est le prince Louis qui a beaucoup fait réagir.
Durant le défilé aérien, l'enfant de Kate Middleton et du prince William a admiré le spectacle en faisant de drôles de grimaces, depuis le balcons de Buckingham palace.
Retrouvez une sélection de ces photos amusantes de l'arrière petit-fils de la monarque

Sans la reine fatiguée, mais avec Harry et Meghan: la famille royale britannique s’est retrouvée vendredi pour un office religieux célébrant les 70 ans du règne historique d’Elizabeth II, au deuxième jour de son jubilé de platine.
La cérémonie religieuse à la cathédrale Saint-Paul de Londres marque la première apparition royale au Royaume-Uni du prince Harry et de Meghan depuis leur départ pour la Californie il y a deux ans.
Le duc de Sussex, médailles militaires accrochées à la veste, et la duchesse, en robe blanc cassé, sont arrivés peu après 11h (12h en Suisse) sous les applaudissements – et quelques huées – sur les marches de la cathédrale. Avant eux étaient arrivés le Premier ministre Boris Johnson, hué par la foule, tenant la main de son épouse Carrie, et ses prédécesseurs Tony Blair, Gordon Brown et David Cameron.

Un lourd cérémoniel entoure cette cérémonie religieuse, avec gardes en uniformes traditionnels en rangs sur le parvis et sur les marches, et cloches sonnant en continu. Quelque 2000 personnes assisent à l’événement, qui constitue l’un des temps forts des quatre jours de festivités marquant la longévité record de la très populaire reine Elizabeth.
«C’est un moment très émouvant», reconnaît Karen Fletcher, 55 ans, venue dès potron-minet devant Saint-Paul. «On ne verra plus jamais rien de tel», ajoute-t-elle, se disant «triste» que la reine ne vienne pas. «C’est sympa de célébrer quelque chose sans qu’on nous parle de la crise du coût de la vie, c’est une parenthèse», renchérit Stephanie Stitt, 35 ans.
Le retour des «Sussex», venus des Etats-Unis avec leurs deux jeunes enfants pour les célébrations,a fait couler beaucoup d’encre hostile, reflet d’une grande impopularité au Royaume-Uni depuis leur départ et leurs confessions fracassantes à la télévision américaine.

Après les tensions familiales de ces deux dernières années, tous les gestes et regards avant, pendant et après l’office, seront examinés à la loupe. Depuis deux ans, les relations entre Harry et William sont quasi inexistantes. Elles ne sont guère meilleures avec le prince Charles.
Selon le biographe du couple, Omid Scobie, ils ont déjeuné jeudi avec les membres de la famille à Windsor, donnant l’occasion à la reine de rencontrer pour la première fois leur fille Lilibet, qui fête samedi son premier anniversaire. Mais ils n’avaient pas été conviés sur le balcon de Buckingham Palace, d’où la reine a été acclamée par des dizaines de milliers de Londoniens.
Les célébrations continueront samedi avec un grand concert en soirée devant Buckingham Palace, avant des milliers de déjeuners et fêtes populaires entre voisins dimanche, et une immense parade dans les rues de Londres en soirée, avec près de 10'000 participants.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a félicité la reine britannique Elizabeth II pour ses 70 ans de règne. «Je vous adresse mes félicitations, à vous et à votre peuple, à l’occasion de la fête nationale de votre pays, l’anniversaire officiel de votre Majesté», a-t-il écrit.
Londres et Pyongyang ont établi des relations diplomatiques en 2000. Les deux pays ont maintenu leurs ambassades respectives, malgré la détérioration des relations entre la Corée du Nord et les pays occidentaux ces dernières années en raison du programme d’armement de Pyongyang.

L’ambassade britannique à Pyongyang est néanmoins fermée actuellement, en raison des restrictions draconiennes d’entrée et de sortie imposées par la Corée du Nord pendant la pandémie de Covid-19.
L’an dernier, l’agence officielle KCNA avait rapporté que la reine Elizabeth II avait félicité Kim Jong-un pour l’anniversaire de la fondation de la Corée du Nord le 9 septembre.
La famille royale britannique se retrouve vendredi pour une messe célébrant les 70 ans du règne historique d’Elizabeth II, mais la souveraine de 96 ans n’y participera pas, apparemment fatiguée par le premier jour des festivités.
Annonçant son absence «à contrecoeur» jeudi soir, le palais de Buckingham l’a expliquée par un «certain inconfort» ressenti durant le premier jour des célébrations jeudi. La reine, qui a du mal à marcher, y est apparue deux fois au balcon du palais.
La messe à la cathédrale Saint-Paul doit marquer la première apparition publique du prince Harry et de sa femme Meghan au Royaume-Uni depuis leur départ pour la Californie il y a deux ans.
Le prince Andrew, 62 ans, à jamais privé de rôle royal, n’y participera pas. Le palais a annoncé jeudi qu’il avait attrapé le Covid et serait absent «à regret» de cette cérémonie religieuse, organisée dans le cadre des quatre jours de festivités marquant le jubilé de platine (70 ans de règne) d’Elizabeth II, un record pour un monarque britannique.

Le retour de Harry et Meghan, venus des Etats-Unis avec leurs deux jeunes enfants pour les célébrations, a déjà fait couler beaucoup d’encre hostile.
«Vous n’êtes pas bienvenus au jubilé» écrivait la semaine dernière dans le Daily Mail Amanda Platell, ex-porte-parole de l’ancien dirigeant conservateur William Hague. «N’ayez pas l’audace de voler les lumières dirigées sur la reine», a aussi averti dans le tabloïd The Sun le photographe royal Arthur Edwards.
Après les tensions familiales de ces deux dernières années, tous les gestes et regards lors de cette messe sont bien sûr examinés à la loupe.
Harry et William se parleront-ils ? Quid de Meghan et Kate ? Depuis deux ans, les relations entre Harry, 37 ans, et William, 39 ans, deuxième dans l’ordre de succession au trône, sont quasi inexistantes. Elles ne sont guère meilleures avec son père le prince Charles, héritier de la couronne.
Depuis leur départ en Californie en 2020 et leur interview fracassante à la télévision américaine, vécue comme une trahison au Royaume-Uni, Harry et Meghan sont parmi les membres les plus impopulaires de la famille royale, Meghan en 14e place à 23% d’opinions favorables, Harry à la 11e place avec 36%. Seul le prince Andrew fait moins bien, à 12% (récent sondage YouGov).
Apparitions rares
Deuxième fils de la reine, Andrew n’a plus aucun rôle officiel, depuis des accusations d’agressions sexuelles en liaison avec l’affaire Epstein aux Etats-Unis, auxquelles il a mis fin en payant plusieurs millions de dollars.

En mars dernier, son apparition au bras de la souveraine à l’Abbaye de Westminster, pour la cérémonie en souvenir du prince Philip décédé l’an dernier, avait été mal reçue par une partie de l’opinion publique britannique.
Ni lui, ni Harry et Meghan, n’avaient été conviés sur le balcon de Buckingham Palace jeudi, d’où la reine a été acclamée par des dizaines de milliers de Londoniens au premier jour des célébrations de son jubilé. Meghan et Harry ont été aperçus de loin, regardant la parade militaire du Salut aux couleurs depuis un autre bâtiment, Andrew était invisible.
La reine, en tenue bleu tourterelle, est apparue au balcon souriante, s’appuyant sur une canne, avec 17 membres de la famille royale. Les apparitions de la souveraine, montée sur le trône à 25 ans le 6 février 1952, sont de plus en plus rares.

Quelque 400 personnes sont attendues au service religieux vendredi, toutes distinguées pour leur contribution à la vie du pays, dont des enseignants, personnels de santé, représentants des forces armées ou d’associations caritatives.
L’archevêque de Canterbury, leader spirituel de l’église anglicane qui devait officier, a annulé car souffrant du Covid. Il a été remplacé par l’évêque d’York. Les célébrations continueront samedi avec un grand concert en soirée devant Buckingham Palace, avant des milliers de déjeuners et fêtes populaires entre voisins dimanche, et une immense parade dans les rues de Londres en soirée, avec près de 10'000 participants.
Acclamée par la foule jeudi au balcon de Buckingham, la reine Elizabeth II, à la santé fragile, manquera en raison d'«un certain inconfort» le service religieux célébré vendredi pour ses 70 ans de règne, une longévité sans précédent pour la monarchie britannique.

«La reine a beaucoup apprécié le parade pour son anniversaire aujourd’hui (jeudi) et le défilé aérien mais elle a ressenti un certain inconfort», a indiqué le palais de Buckingham.
«En prenant en considération le trajet et l’activité requise pour le service d’action de grâce à la cathédrale Saint-Paul, Sa Majesté a conclu à contrecoeur qu’elle ne participerait pas», a-t-il ajouté.
Cette annonce vient relancer les inquiétudes sur l’état de santé déclinant de l’ultrapopulaire souveraine de 96 ans, qui a du mal à marcher et dont les apparitions officielles sont devenues de plus en plus rares depuis une nuit à l’hôpital en octobre.
Des centaines de milliers de Britanniques ont suivi la parade militaire et le salut au balcon qui ouvrent traditionnellement le jubilé de la reine. Un pays uni derrière sa souveraine. Retrouvez le reportage de notre correspondant à Londres.

Les Britanniques se réunissent derrière leur reine et mettent leurs divisions en sourdine durant les festivités. Une unité «temporaire et superficielle» pour le professeur Richard Davis. Lire notre interview.

Les festivités et produits dérivés devraient remplir les caisses de la monarchie et de l’État, malgré des jours chômés.
Lire notre article: Tasses, drapeaux et pâtisseries rapporteront 500 millions

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