Vernier continue à développer son laboratoire social. Et à croître
Avec les nouveaux quartiers de l'Étang et de la Concorde, on prévoit une ville de 40'000 habitants d'ici à 2025.

Nuisances dues à l'aéroport et aux citernes, peur des grands ensembles… Une mauvaise image colle à la deuxième ville du canton. «Malgré ces nuisances, que nous n'avons pas choisies, il fait bon vivre à Vernier», ripostait le conseiller administratif Martin Staub, à l'automne dernier, alors qu'il était en campagne électorale. «L'image a d'ailleurs évolué positivement au cours de ces dix dernières années», observe le jeune socialiste.
Vernier a, il est vrai, développé un vrai laboratoire social qui lui permet d'innover plutôt que de pleurer sur son sort. L'exemple des correspondants de nuit, des contrats de quartier ou des réseaux seniors, en atteste. Et la Ville continue dans son élan, elle qui vient de lancer le premier Conseil suisse des habitants pour inciter la population à avoir plus d'impact sur la vie communale.
Réjouissant car Vernier n'est pas épargnée par les difficultés, avec son revenu médian et son niveau de formation bien plus bas que la moyenne. Or, malgré ce sombre tableau, «il fait bon vivre ici», répètent à qui veut l'entendre les Verniolans. Et même dans les cités du Lignon et des Avanchets. Bien qu'elles soient si décriées, leurs habitants ne les quitteraient bien souvent pour rien au monde!
Candidate malheureuse face à Martin Staub, la MCG Ana Roch, qui a vécu trente ans aux Avanchets, apprécie ce grand ensemble coloré: «Il existe un vrai sentiment de village où l'on vit bien. Nous devons véhiculer ce genre d'image positive bien réelle à Vernier.» Un bien-être révélateur du succès des autorités locales? Une chose est sûre, Vernier se distingue là encore, depuis 2011, par sa curieuse alliance gouvernementale gauche-droite, réunissant un socialiste, un Vert et un PLR… Une dynamique contre nature qui ambitionne de transcender les appartenances familiales pour le bien général de cette Ville qui n'en finit pas de croître. Avec les nouveaux quartiers de l'Étang et de la Concorde, Vernier, 35 000 habitants, devrait en compter 5000 de plus d'ici à 2025. «Ce développement peut en inquiéter certains, mais j'y vois surtout une occasion de renforcer l'aménagement de la commune en raccommodant ses différents pôles, coupés par l'autoroute, les routes de l'Ain et de Vernier», estime Martin Staub.
«La plupart des infrastructures ont été construites entre 1960 et 1980, lors du grand boom de Vernier, où l'on était passé de 8000 à 28 000 habitants. Elles ont l'âge de leurs artères! Nous allons donc devoir les rénover, et notamment les installations sportives», indique le magistrat Vert en charge des Sports, Yvan Rochat.
Relevons enfin que sous l'impulsion du magistrat PLR Pierre Ronget, Vernier a boosté la culture en ses murs… avec son million de francs dédié aux spectacles. «Formidable que les Verniolans n'aient pas besoin de descendre en ville», se félicite une senior, amatrice de culture.
Café TG, ce jeudi, de 18 h à 20 h Arcade 77, 77, av. de Châtelaine – 1219 Châtelaine. Entrée libre
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