Vague de chaleur (direct) – Des restrictions d'eau vont être mises en place à Londres
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Un feu de forêt mobilisant encore jeudi quelque 1500 pompiers a détruit environ 10'000 hectares de végétation dans la région montagneuse du parc naturel de la Serra da Estrela. Celle-ci est située dans le centre du Portugal.
Estimation encore provisoire fournie par le système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS), la surface brûlée par cet incendie, qui s’est déclaré samedi dans la commune de Covilha, correspond au dixième des 100’000 hectares de ce géo-parc mondial classé par l'Unesco en 2020.

Jeudi, des colonnes de fumée continuaient de s’élever au-dessus des monts boisés du côté est de la ville de Manteigas, où l’on entendait le va-et-vient des hélicoptères bombardiers d’eau qui s’efforçaient de ralentir la progression des flammes.
«Le feu reste actif malgré une évolution favorable», a commenté le commandant de la protection civile Miguel Cruz lors d’un point presse à la mi-journée.
Pins calcinés
Depuis samedi, plusieurs versants des montagnes environnantes ont été totalement noircis par le feu, étant désormais recouvertes de pins calcinés.
«C’est un peu le désarroi quand on voit ce paysage. Ça donne presque envie de pleurer», témoigne à l’AFP Jonathan Demolin, un touriste français de 35 ans venu de la région d’Orléans pour passer des vacances dans la région natale de ses beaux-parents.
Selon les autorités, l’incendie a fait onze blessés légers parmi les pompiers. Un camping et une plage fluviale ont été évacués mercredi et, au total, 26 personnes ont été temporairement déplacées de leurs maisons et deux résidences secondaires ont été endommagées.
Dans le village voisin de Verdelhos, atteint par l’incendie mardi, les habitants ont vécu des moments de panique. «Le feu est arrivé de toutes parts. On aurait dit qu’il allait engloutir Verdelhos. C’était horrible», se souvient Sandra Marcelino, propriétaire d’un café âgé de 43 ans.
Comme elle, de nombreux riverains se montraient très critiques envers le commandement de la protection civile pour ne pas avoir su éviter la propagation du feu sur la plus haute montagne du territoire continental portugais, qui culmine à quelque 2000 mètres.
Le maire de Manteigas, Flavio Massano, a également critiqué les secours, les accusant d’avoir concentré leurs efforts dans la protection des zones où est passé ce week-end le tour cycliste du Portugal, au détriment de la forêt.
Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a reconnu qu’il faudrait analyser la gestion des opérations.
«Abandon des forêts»
La biodiversité du parc naturel de la Serra da Estrela est «la première victime» de ces incendies, a regretté l’association de défense de l’environnement Quercus, estimant que ces incendies sont notamment le résultat d’un «abandon des forêts».
Le Portugal, qui connaît cette année une sécheresse exceptionnelle, a par ailleurs connu le mois de juillet le plus chaud depuis près d’un siècle, selon l’institut météorologique national.
Depuis le début de l’année, quelque 74’000 hectares sont déjà partis en fumée, selon les dernières estimations de l'Institut pour la conservation de la nature et des forêts (ICNF).
Les préfets des arrondissements administratifs de Bienne et du Jura bernois ont annoncé avec effet immédiat jeudi une interdiction généralisée de faire du feu en plein air, y compris sur les terrains privés. Cette décision s’explique par la sécheresse accrue des dernières semaines.
Dans le reste du canton, les préfets des autres arrondissements administratifs maintiennent pour leur part l’interdiction de faire du feu en forêt, mesure en vigueur dans tout le canton de Berne depuis le 19 juillet dernier, selon un communiqué. Cela s’applique également aux pâturages boisés, et à proximité.

En dehors de ces zones d’interdiction, allumer des feux n’est autorisé que dans des foyers fixes, avec la plus grande prudence et uniquement en l’absence de vent. Si ces conditions ne sont pas réunies, il est strictement interdit de faire du feu en plein air.
L’Office des forêts et des dangers naturels du canton de Berne indique en outre qu’il surveille en permanence le risque d’incendie de forêt sur l’ensemble du territoire.
Si les vendanges 2022 se présentent plutôt bien, les conditions climatiques extrêmes qui se succèdent ne simplifient pas la tâche des vigneronnes et vignerons. À terme, il faudra restructurer le vignoble. Des études sont en cours.
En 2017, le vignoble suisse a subi un gel de printemps historique. En 2021, gelées nocturnes en avril et fortes précipitations en été ont favorisé les maladies fongiques tel le mildiou et l’oïdium: la vendange qui en a découlé a été la pire depuis 1957 en quantité (-36%). Certains ont perdu l’entier de leur récolte. Cette année, c’est la canicule qui affecte la période végétative des plantes.
Mais la récolte «se présente bien» assure Yvan Aymon, président de l’Interprofession de la vigne et du vin du Valais (IVV). Les vignes sont saines même si elles «souffrent du manque d’eau». Certaines communes ont pu compter sur les bisses qui alimentent les vignobles, mais d’autres, dont les sources se tarissent, ont interdit l’arrosage. «La vigne aime souffrir, mais il y a des limites», ajoute-t-il.
Le stress hydrique prolongé et les fortes chaleurs affectent la maturation, le taux de sucres et d’acidité ainsi que le rendement. «Le choix du moment de la vendange dépend alors de chacun, de ce qu’il veut produire comme vin», explique Didier Joris, vigneron-oenologue de Chamoson. Lui commencera la récolte de son 46e millésime dès 4h la semaine prochaine, à une date similaire aux autres années chaudes -1976, 2000, 2003 – qu’il a vécues, parce qu’il veut «garder une certaine fraîcheur naturelle dans les raisins».

D’une année à l’autre, le vignoble subit des conditions extrêmes et les vignerons doivent s’adapter. Le canton, qui travaille notamment avec Agroscope, a prévu d’investir près de 150 millions sur une dizaine d’années pour accompagner la branche dans sa transition, rappelle Yvan Aymon.
«L’idéal serait de bien connaître la nature des sols et leur réserve en eau, afin de planter le bon cépage au bon endroit. Il est souhaitable de pouvoir suivre l’état hydrique des vignes afin d’adapter l’irrigation. Il existe aujourd’hui des outils qui permettent de connaître les besoins en eau de la vigne en temps réel», explique-t-il. La mesure du potentiel hydrique est une méthode déjà utilisée par certains vignerons.
La Confédération est en train de lancer de grands projets pour améliorer l’efficacité de l’utilisation de l’eau notamment en soutenant l’installation de l’irrigation goutte à goutte, plutôt que par aspersion mais aussi en cherchant des solutions pour ne pas utiliser l’eau potable. «Si des années comme 2022 se multiplient, il faudra pouvoir économiser l’eau», ajoute Vivian Zufferey.
Quatre avions de la flotte de l’UE contre les incendies ont été envoyés en France depuis la Grèce et la Suède, à la suite d’une demande des autorités françaises alors que des feux de forêts ravagent notamment le sud-ouest du pays, a annoncé jeudi la Commission européenne.
En outre, des équipes de pompiers d’Allemagne, de Pologne, d’Autriche et de Roumanie sont en route pour soutenir les pompiers français dans le cadre du mécanisme de protection civile de l’UE, a précisé la Commission.

«L’UE est pleinement solidaire lorsqu’un pays est confronté à une situation d’urgence», a souligné dans un communiqué le commissaire européen chargé de la gestion des crises, Janez Lenarcic.
«La solidarité européenne est à l’oeuvre!», s’est félicité de son côté le président français Emmanuel Macron dans un tweet en annonçant cette aide européenne.
La Grèce va dépêcher deux Canadair et la Suède deux Air Tractor «dans la journée», a précisé la présidence française. Côté terrestre, l’Allemagne envoie 64 pompiers et 24 véhicules, attendus dès jeudi soir, a-t-elle ajouté. Les renforts polonais – 146 pompiers et 49 véhicules – arriveront vendredi à la mi-journée.
La Commission a également précisé que le satellite Copernicus de l’UE avait été activé par Paris pour recueillir des données essentielles aux premiers intervenants sur les zones brûlées.
Des milliers de pompiers luttent actuellement en France contre de nouveaux brasiers dans des forêts complètement desséchées par les vagues de chaleur et le manque historique de pluie.
Mercredi soir, huit feux importants brûlaient en France, en Gironde (sud-ouest), dans le Maine-et-Loire (ouest), le Jura (est), la Drôme, l’Aveyron et la Lozère (sud-est), sans compter d’innombrables départs de feux plus petits chaque jour du nord au sud du pays.
Deux incendies de forêt ont ravagé plus de 330 hectares dans le sud du Jura depuis mardi, l’un d’eux étant toujours en cours jeudi matin, a annoncé la préfecture.
80 sapeurs-pompiers et 24 engins sont à pied d’oeuvre pour maîtriser ce feu de végétation actif depuis mardi à Vescles et qui continue de se propager vers le nord après avoir brûlé 170 hectares, a précisé la préfecture.
Un hélicoptère bombardier d’eau était attendu à la mi-journée en provenance du Maine-et-Loire, où les deux principaux feux qui ont ravagé plus de 1500 hectares sont désormais fixés. Son intervention devrait faciliter les opérations de lutte au sol contre cet incendie qui se propage dans une zone accidentée où les secours progressent difficilement.

«Les routes départementales D60 et D99 sont toujours coupées afin de faciliter l’intervention des sapeurs-pompiers» tout comme le sentier de Grande randonnée GR9, a indiqué la préfecture.
A une vingtaine de kilomètres au sud-ouest, dans le secteur de Cornod et Vosbles-Valfin, le feu est désormais fixé, après avoir réduit en cendres 160 hectares.
Le travail d’extinction et de nettoyage effectué pendant la nuit par les pompiers et les agriculteurs a permis de maîtriser le sinistre, toujours selon la préfecture. Jusqu’à 60 sapeurs-pompiers et 24 engins ont été engagés sur ce feu.
L’Allemagne, la Grèce, la Pologne, la Roumanie et l’Autriche aident ou vont aider la France «dans les prochaines heures» à faire face aux incendies qui ravagent notamment la Gironde dans le sud-ouest du pays, a annoncé jeudi Emmanuel Macron, saluant la «solidarité européenne».
«L’Allemagne, la Grèce, la Pologne, et dans les prochaines heures la Roumanie et l’Autriche: nos partenaires viennent en aide à la France face aux incendies», a tweeté le président. «Merci à eux. La solidarité européenne est à l’oeuvre !", a-t-il ajouté.
Près de 6800 hectares de forêt de pins étaient partis en fumée jeudi matin après des reprises de feu mardi après-midi du gigantesque incendie de Landiras (Gironde), a annoncé la préfecture de Gironde.
«Près de 1100 sapeurs-pompiers sont engagés», a ajouté la préfecture, précisant que des «renforts supplémentaires» étaient encore attendus sur les lieux.
Le bilan de cet incendie, qui s’est déclaré à Saint-Magne mardi après-midi, s’est donc alourdi de 600 hectares de pins brûlés dans la nuit, dans le secteur de Hostens, à la frontière avec le département des Landes, également rattrapé par les flammes, portant le total à 6800 hectares.
«Nous avons lutté toute la nuit», a précisé jeudi matin le lieutenant-colonel Arnaud Mendousse du service départemental d’incendie et de secours de Gironde (Sdis 33). «C’est un feu qui s’est propagé extrêmement rapidement la première nuit, et qui a progressé (cette nuit) plutôt vers le nord, vers le bourg de Belin-Béliet».
Jeudi matin, il «progresse dans toutes les directions, le vent est assez peu établi pour le moment, il va se lever au cours de la journée. On nous annonce un vent qui pousserait le feu vers le sud-ouest mais nous avons appris à être prudents».

La sécheresse sévit toujours sur la région, et les températures caniculaires qui «devraient se maintenir jusqu’à samedi et se conjuguent avec un air très sec» créent un «risque très sévère d’éclosion de feu», selon un communiqué de la préfecture, qui évoque la végétation et les sols «particulièrement secs après plus d’un mois sans pluie».
Malgré ces «conditions climatiques extrêmes», «le feu est resté contrôlé dans une zone que nous avions envisagée hier (mercredi) en fin de journée», a annoncé Arnaud Mendousse. «Sans pour autant avoir stoppé sa propagation, nous l’avons bien limité cette nuit.»
Depuis mardi soir, dix-sept maisons ont été détruites par les flammes, mais aucune cette nuit, a souligné le lieutenant-colonel. Près de 10'000 personnes ont été évacuées, dont 2000 dans le département des Landes. La majorité a pu être relogée et aujourd’hui, «aucune autre évacuation n’est envisagée pour le moment», a ajouté Arnaud Mendousse.
Face à la reprise «violente» des feux en Gironde, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé mercredi le renforcement des moyens qui comprennent désormais «plus de 1000 sapeurs-pompiers, 9 avions et de deux hélicoptères bombardiers d’eau».
Les récentes canicules et sécheresses mettent en lumière une collaboration insuffisante entre secteurs socio-économiques, relève une étude de l’Université de Zurich (UZH). Les chercheurs ont analysé huit événements extrêmes sur trois continents au cours des vingt dernières années.
«Si chacun regarde seulement de son côté, les conséquences des événements extrêmes seront encore plus graves», a indiqué à Keystone-ATS Laura Niggli, de l’Institut de géographie, auteure principale de l’étude publiée jeudi.
Prenant l’exemple de l’eau, la chercheuse explique que celle-ci est utilisée par divers secteurs. «Si l’agriculture, l’industrie ou les producteurs d’électricité détournent l’eau déjà rare en amont, cette dernière va manquer en aval, notamment pour le transport fluvial d’aliments pour animaux ou de combustible». Elle préconise une meilleure collaboration au lieu de donner la priorité à ses propres besoins.

Comme les événements extrêmes vont être de plus en plus fréquents à l’avenir, l’étude appelle les responsables des différents secteurs à s’y préparer et à planifier ensemble des mesures. Les incendies de 2019 en Australie ont provoqué des pertes pour l’économie estimées à 100 milliards de dollars américains (94,4 milliards de franc au cours actuel), note l’UZH dans un communiqué.
«En raison des feux et de la fumée, les gens ont dû rester chez eux. C’était important pour la santé, mais cela a eu en même temps des conséquences économiques extrêmes», précise Mme Niggli. Elle pointe aussi le fait que les écoles sont restées fermées et que l’offre de loisirs a été réduite, ce qui a nui au développement de l’apprentissage des enfants.

Pour arriver à ces conclusions, les scientifiques zurichois se sont penchés sur huit canicules et sécheresses extrêmes survenues en Europe, en Australie et en Afrique ces vingt dernières années. Ils ont observé des effets en cascade directs et indirects touchant une multitude de secteurs.
Dans leurs conclusions, les chercheurs en appellent non seulement à une meilleure coordination au niveau national, mais aussi, compte tenu du réchauffement planétaire, à une collaboration internationale. Des chercheurs de l’Université de Fribourg et de l’institut SLF à Davos (GR) ont également contribué à ces travaux publiés dans la revue PLOS Climate.
Après un mois de juillet éprouvant, des milliers de pompiers s’acharnent en France contre de nouveaux brasiers dans des forêts complètement desséchées par les vagues de chaleur et le manque historique de pluie d’un été qui restera dans les annales.
Avant la tombée de la nuit mercredi, huit feux importants brûlaient en France, en Gironde (sud-ouest), dans le Maine-et-Loire (ouest), le Jura (est), la Drôme, l’Aveyron et la Lozère (sud-est)... Sans compter d’innombrables départs de feux plus petits chaque jour du nord au sud.
C’est en Gironde que le feu est le plus spectaculaire: un mur rouge déclaré mardi et attisé par le vent, qui galope à travers les pins et a déjà dévoré 6.000 hectares, une reprise de l’incendie monstre qui avait noirci 14'000 hectares il y a un mois exactement. 10.000 personnes ont été évacuées dont 2000 dans les Landes, pour la seconde fois pour certains.

«Le feu s’est élargi de tous les côtés et avec la hausse des températures, on a un feu qui a explosé à certains endroits», a expliqué le directeur départemental des pompiers de la Gironde, Marc Vermeulen.
C’est là qu’iront jeudi la Première ministre française, Elisabeth Borne, et son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, soucieux de démontrer la mobilisation du pouvoir pendant les vacances gouvernementales. Le ministre a dit soupçonner un acte d’incendiaires car huit feux très rapprochés ont démarré entre 08H et 09H mercredi.
«La population est inquiète mais disciplinée. Il y a toutefois un ras-le-bol, trop c’est trop», a confié à l’AFP Vincent Ichard, le maire de Moustey, dont 250 des 680 habitants ont été évacués, dans le département voisin des Landes.
En tout, plus de 40'000 hectares ont brûlé cette année en France selon le gouvernement, ou plutôt 50.000 hectares selon des données satellitaires européennes: c’est dans tous les cas plusieurs fois la moyenne annuelle des 15 années précédentes, comme en Espagne, alors que l’été n’est pas terminé. Et la pluie n’est pas attendue avant dimanche.
L’Imad et les HUG font état de dizaines de cas aigus de déshydratation et de problèmes cardiovasculaires depuis le début de l’été. Lire notre article.

Selon le dernier bulletin de MétéoSuisse, diffusé ce dimanche en fin d'après-midi, «des conditions anticycloniques nous accompagneront jusqu'à mercredi prochain, dans de l'air moins chaud et stable avec de la bise au Nord des Alpes. Au Sud et dans les Alpes, la masse d'air humide et instable persistera, favorisant averses et orages en seconde partie de journée».
MétéoSuisse annonce un temps ensoleillé de lundi à vendredi en Suisse romande, avec des températures qui devraient monter jusqu'à 29 degrés, voire 32 degrés en Valais.
La vague de chaleur qui touche la France va continuer la semaine prochaine, accompagnée d’orages dans les massifs et en Corse, avec un pic caniculaire attendu vendredi dans la plus grande partie du pays, a indiqué Météo-France dimanche.
Ce dimanche et lundi, seuls deux départements, le Gard et le Vaucluse, sont concernés par une alerte orange en matière de canicule qui prend en compte les effets de la chaleur sur la santé humaine, notamment lorsque les nuits ne fraîchissent pas, a indiqué à l’AFP Christelle Robert, prévisionniste à Météo-France.
«Le nombre de départements en vigilance orange devrait augmenter au fil de la semaine» a-t-elle dit.
Côté températures, «ca va chauffer partout, on s’oriente vers un nouveau pic de chaleur qui touchera quasiment toute la France en fin de semaine en commençant par le sud du pays» a-t-elle précisé, les seules régions restant sous 30 degrés en milieu de semaine étant situées le long de la Manche.
La situation s’est améliorée face aux feux de forêt en Galice, dans le nord-ouest de l’Espagne, où plus de 4000 hectares ont brûlé depuis une semaine. Les pompiers étaient en voie dimanche de maîtriser le plus important d’entre eux, ont annoncé les autorités.
L’incendie le plus préoccupant, celui proche de Boiro, qui depuis jeudi a brûlé 2200 hectares, a pu être circonscrit ce dimanche à un périmètre limité et «évolue favorablement vers sa stabilisation», a annoncé le gouvernement régional.
Les pompiers ont également réussi à contenir un autre incendie important, près de Puentecaldelas, et les autorités ont rabaissé le niveau d’alerte dans la région.
Voilà les trucs des pros pour rafraîchir, ou même refroidir sa maison, son immeuble ou sa ville, entre science-fiction et astuces de grand-mère. Lire notre article.

Après les orages de vendredi, qui ont fait baisser les températures maximales de 8 à 10 degrés, Mikhaël Schwander, de MétéoSuisse, fait le point. Lire notre article.

Les centrales nucléaires du Blayais, de Saint-Alban-Saint-Maurice, de Golfech, du Bugey et du Tricastin vont bénéficier jusqu’au 11 septembre de dérogations environnementales concernant les températures de rejet d’eau à cause des fortes chaleurs, malgré des impacts négatifs possibles pour l’environnement.
Un arrêté publié samedi au Journal officiel fixe «de nouvelles limites de rejets thermiques applicables aux réacteurs de la centrale nucléaire du Bugey, du Blayais, de Saint-Alban-Saint-Maurice, de Golfech et du Tricastin».
Chaque centrale a ses propres limites réglementaires de température de rejet de l’eau à ne pas dépasser, afin de ne pas échauffer les cours d’eau environnants et d’en protéger la faune et la flore. Les centrales pompent en effet l’eau pour le refroidissement des réacteurs, avant de la rejeter.

Ces dérogations sont justifiées par le fait qu’»en l’absence de modification temporaire des limites actuelles de rejets thermiques, l’exploitant devrait arrêter le fonctionnement de ces centrales nucléaires ou diminuer leur production afin de limiter l’échauffement de l'estuaire de la Gironde pour la centrale du Blayais, du Rhône pour les centrales de Saint-Alban-Saint-Maurice et du Bugey, de la Garonne pour la centrale de Golfech et du canal de Donzère-Mondragon pour la centrale nucléaire du Tricastin», alors même que le maintien à un niveau minimum de production électrique des réacteurs des centrales nucléaires (...) constitue, au regard de la sécurité du réseau électrique, une nécessité publique".
Il est précisé que la mise en oeuvre de ces mesures sera «associée à un programme de surveillance renforcée de l’environnement».
«La centrale nucléaire du Bugey vient d’être autorisée à rejeter des eaux plus chaudes qu’à l’accoutumée. Voilà qui ne va pas contribuer à améliorer la biodiversité dans le Rhône qui souffre des canicules de l’été, comme tous les cours d’eau français», a réagi sur Twitter l’ONG France Nature Environnement (FNE).
Les accidents liés aux sports aquatiques sont en hausse, alerte la Suva. Cet été, ils ont déjà fait quatre morts dans le canton de Vaud. La période est à haut risque. Lire notre article.

Après les pointes de chaleur des derniers jours, les orages attendus ont apporté en peu de temps de grandes quantités de pluie, et parfois de la grêle, sur une grande partie du Plateau vendredi soir. Château-d’Oex (VD) a été parmi les plus arrosées.
Il est tombé 60,5 millimètres d’eau en trois heures dans la station du Pays d’Enhaut. Suivent, selon le service météorologique privé Meteonews publié sur Twitter, Savognin dans les Grisons avec 52,6 millimètres et Fribourg, avec 42,1. D’autres stations de mesure ont enregistré des quantités d’eau nettement plus faibles.

Des régions comme celles de Berne, Bâle ou Zurich ont pour leur part eu droit à des grêlons, parfois de grande taille. Sur le lac de Zoug, une mini-tornade a été observée.
Vendredi soir, le front s’est déplacé du sud-ouest vers le nord-est et a atteint Zurich vers 20h00. Les services météorologiques ont mis en garde contre le risque d’inondation. Meteonews a utilisé le terme de «boudin orageux», recouvrant le Plateau du nord-est jusqu’au Bas-Valais sous une forme correspondante et s’étendant.

Mais la pluie n’avait de loin pas cessé partout à 20h00. L’Office fédéral de météorologie et de climatologie (MétéoSuisse) a annoncé peu après 21h00 de violents orages à l’aéroport de Zurich-Kloten, avec des rafales de près de 70 km/h, ainsi que de nombreux éclairs. En Suisse romande, Chasseral (BE), Neuchâtel et Le Bouveret (VS) ont également commu des pointes au-delà de 70 km/h.
Les premiers orages ont touché les Alpes vendredi après-midi après-midi. Ils devraient mettre fin à la vague de chaleur qui a provoqué des températures records jeudi et une nouvelle nuit tropicale.
Les premiers orages ont éclaté en milieu d’après-midi dans certaines parties du Valais, du Tessin et de l’Oberland bernois, indique Meteonews. Ils étaient accompagnés parfois de grêle et de violentes bourrasques.
Les cellules les plus actives étaient alors situées sur le nord du Tessin. Des rafales ont été mesurées à 94 km/h à Matro (TI) et 81 km/h à Biasca (TI).
Les orages ont ensuite commencé à s’étendre et devaient gagner le reste du pays. En fin de semaine, une situation de bise amènera de l’air plus frais dans le pays et la canicule devrait être terminée pour le moment. Pour samedi et dimanche, Météosuisse annonce des températures maximum de 28 degrés sur le Plateau et 32 en Valais.

Cette vague de chaleur a battu des records jeudi. Le mercure est monté jusqu’à 38,3 degrés à Genève. Et il a peiné à redescendre par endroits. De nombreuses régions de Suisse ont connu une nuit tropicale dans la nuit de jeudi à vendredi.
À 9h vendredi matin, il faisait 24,4 degrés à Vevey (VD) et 24,0 au Bouveret (VS), selon les données de MétéoSuisse. 23,1 degrés ont été mesurés à Würenlingen (AG) et 22,3 degrés à Neuchâtel. 21,3 degrés ont été signalés à Bâle-Binningen et même 20,3 degrés à Saint-Gall.
Selon MétéoSuisse, certaines nuits ont même été les plus chaudes depuis le début des mesures, comme à l’aéroport de Zurich-Kloten (21,9 degrés), à Schaffhouse (22 degrés) ou à Berne (21,4 degrés). Les mesures sont effectuées à Berne depuis 1864.
Dans l’après-midi, le mercure est monté jusqu’à 36,2 degrés à Stabio (TI), 35,9 à Biasca (TI) ou 35,3 à Genève-Cointrin.

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