Vague de chaleur (direct) – Du soleil la semaine prochaine en Suisse romande
Suivez en direct les principales informations sur ce brûlant été.
Selon le dernier bulletin de MétéoSuisse, diffusé ce dimanche en fin d'après-midi, «des conditions anticycloniques nous accompagneront jusqu'à mercredi prochain, dans de l'air moins chaud et stable avec de la bise au Nord des Alpes. Au Sud et dans les Alpes, la masse d'air humide et instable persistera, favorisant averses et orages en seconde partie de journée».
MétéoSuisse annonce un temps ensoleillé de lundi à vendredi en Suisse romande, avec des températures qui devraient monter jusqu'à 29 degrés, voire 32 degrés en Valais.
La vague de chaleur qui touche la France va continuer la semaine prochaine, accompagnée d’orages dans les massifs et en Corse, avec un pic caniculaire attendu vendredi dans la plus grande partie du pays, a indiqué Météo-France dimanche.
Ce dimanche et lundi, seuls deux départements, le Gard et le Vaucluse, sont concernés par une alerte orange en matière de canicule qui prend en compte les effets de la chaleur sur la santé humaine, notamment lorsque les nuits ne fraîchissent pas, a indiqué à l’AFP Christelle Robert, prévisionniste à Météo-France.
«Le nombre de départements en vigilance orange devrait augmenter au fil de la semaine» a-t-elle dit.
Côté températures, «ca va chauffer partout, on s’oriente vers un nouveau pic de chaleur qui touchera quasiment toute la France en fin de semaine en commençant par le sud du pays» a-t-elle précisé, les seules régions restant sous 30 degrés en milieu de semaine étant situées le long de la Manche.
La situation s’est améliorée face aux feux de forêt en Galice, dans le nord-ouest de l’Espagne, où plus de 4000 hectares ont brûlé depuis une semaine. Les pompiers étaient en voie dimanche de maîtriser le plus important d’entre eux, ont annoncé les autorités.
L’incendie le plus préoccupant, celui proche de Boiro, qui depuis jeudi a brûlé 2200 hectares, a pu être circonscrit ce dimanche à un périmètre limité et «évolue favorablement vers sa stabilisation», a annoncé le gouvernement régional.
Les pompiers ont également réussi à contenir un autre incendie important, près de Puentecaldelas, et les autorités ont rabaissé le niveau d’alerte dans la région.
Voilà les trucs des pros pour rafraîchir, ou même refroidir sa maison, son immeuble ou sa ville, entre science-fiction et astuces de grand-mère. Lire notre article.

Après les orages de vendredi, qui ont fait baisser les températures maximales de 8 à 10 degrés, Mikhaël Schwander, de MétéoSuisse, fait le point. Lire notre article.

Les centrales nucléaires du Blayais, de Saint-Alban-Saint-Maurice, de Golfech, du Bugey et du Tricastin vont bénéficier jusqu’au 11 septembre de dérogations environnementales concernant les températures de rejet d’eau à cause des fortes chaleurs, malgré des impacts négatifs possibles pour l’environnement.
Un arrêté publié samedi au Journal officiel fixe «de nouvelles limites de rejets thermiques applicables aux réacteurs de la centrale nucléaire du Bugey, du Blayais, de Saint-Alban-Saint-Maurice, de Golfech et du Tricastin».
Chaque centrale a ses propres limites réglementaires de température de rejet de l’eau à ne pas dépasser, afin de ne pas échauffer les cours d’eau environnants et d’en protéger la faune et la flore. Les centrales pompent en effet l’eau pour le refroidissement des réacteurs, avant de la rejeter.

Ces dérogations sont justifiées par le fait qu’»en l’absence de modification temporaire des limites actuelles de rejets thermiques, l’exploitant devrait arrêter le fonctionnement de ces centrales nucléaires ou diminuer leur production afin de limiter l’échauffement de l'estuaire de la Gironde pour la centrale du Blayais, du Rhône pour les centrales de Saint-Alban-Saint-Maurice et du Bugey, de la Garonne pour la centrale de Golfech et du canal de Donzère-Mondragon pour la centrale nucléaire du Tricastin», alors même que le maintien à un niveau minimum de production électrique des réacteurs des centrales nucléaires (...) constitue, au regard de la sécurité du réseau électrique, une nécessité publique".
Il est précisé que la mise en oeuvre de ces mesures sera «associée à un programme de surveillance renforcée de l’environnement».
«La centrale nucléaire du Bugey vient d’être autorisée à rejeter des eaux plus chaudes qu’à l’accoutumée. Voilà qui ne va pas contribuer à améliorer la biodiversité dans le Rhône qui souffre des canicules de l’été, comme tous les cours d’eau français», a réagi sur Twitter l’ONG France Nature Environnement (FNE).
Les accidents liés aux sports aquatiques sont en hausse, alerte la Suva. Cet été, ils ont déjà fait quatre morts dans le canton de Vaud. La période est à haut risque. Lire notre article.

Après les pointes de chaleur des derniers jours, les orages attendus ont apporté en peu de temps de grandes quantités de pluie, et parfois de la grêle, sur une grande partie du Plateau vendredi soir. Château-d’Oex (VD) a été parmi les plus arrosées.
Il est tombé 60,5 millimètres d’eau en trois heures dans la station du Pays d’Enhaut. Suivent, selon le service météorologique privé Meteonews publié sur Twitter, Savognin dans les Grisons avec 52,6 millimètres et Fribourg, avec 42,1. D’autres stations de mesure ont enregistré des quantités d’eau nettement plus faibles.

Des régions comme celles de Berne, Bâle ou Zurich ont pour leur part eu droit à des grêlons, parfois de grande taille. Sur le lac de Zoug, une mini-tornade a été observée.
Vendredi soir, le front s’est déplacé du sud-ouest vers le nord-est et a atteint Zurich vers 20h00. Les services météorologiques ont mis en garde contre le risque d’inondation. Meteonews a utilisé le terme de «boudin orageux», recouvrant le Plateau du nord-est jusqu’au Bas-Valais sous une forme correspondante et s’étendant.

Mais la pluie n’avait de loin pas cessé partout à 20h00. L’Office fédéral de météorologie et de climatologie (MétéoSuisse) a annoncé peu après 21h00 de violents orages à l’aéroport de Zurich-Kloten, avec des rafales de près de 70 km/h, ainsi que de nombreux éclairs. En Suisse romande, Chasseral (BE), Neuchâtel et Le Bouveret (VS) ont également commu des pointes au-delà de 70 km/h.
Les premiers orages ont touché les Alpes vendredi après-midi après-midi. Ils devraient mettre fin à la vague de chaleur qui a provoqué des températures records jeudi et une nouvelle nuit tropicale.
Les premiers orages ont éclaté en milieu d’après-midi dans certaines parties du Valais, du Tessin et de l’Oberland bernois, indique Meteonews. Ils étaient accompagnés parfois de grêle et de violentes bourrasques.
Les cellules les plus actives étaient alors situées sur le nord du Tessin. Des rafales ont été mesurées à 94 km/h à Matro (TI) et 81 km/h à Biasca (TI).
Les orages ont ensuite commencé à s’étendre et devaient gagner le reste du pays. En fin de semaine, une situation de bise amènera de l’air plus frais dans le pays et la canicule devrait être terminée pour le moment. Pour samedi et dimanche, Météosuisse annonce des températures maximum de 28 degrés sur le Plateau et 32 en Valais.

Cette vague de chaleur a battu des records jeudi. Le mercure est monté jusqu’à 38,3 degrés à Genève. Et il a peiné à redescendre par endroits. De nombreuses régions de Suisse ont connu une nuit tropicale dans la nuit de jeudi à vendredi.
À 9h vendredi matin, il faisait 24,4 degrés à Vevey (VD) et 24,0 au Bouveret (VS), selon les données de MétéoSuisse. 23,1 degrés ont été mesurés à Würenlingen (AG) et 22,3 degrés à Neuchâtel. 21,3 degrés ont été signalés à Bâle-Binningen et même 20,3 degrés à Saint-Gall.
Selon MétéoSuisse, certaines nuits ont même été les plus chaudes depuis le début des mesures, comme à l’aéroport de Zurich-Kloten (21,9 degrés), à Schaffhouse (22 degrés) ou à Berne (21,4 degrés). Les mesures sont effectuées à Berne depuis 1864.
Dans l’après-midi, le mercure est monté jusqu’à 36,2 degrés à Stabio (TI), 35,9 à Biasca (TI) ou 35,3 à Genève-Cointrin.

Le manque actuel de nourriture et la faiblesse des réserves pour l’hiver poussent des éleveurs vaudois à réduire la taille de leurs troupeaux. Lire notre article.

Plusieurs réacteurs nucléaires d’EDF ont été contraints d’abaisser leur production en raison des températures élevées des cours d’eau utilisées pour leur refroidissement, a indiqué l’entreprise vendredi.
«Les conditions climatiques exceptionnelles actuelles se traduisent par une montée de la température de la Garonne qui a atteint 28 degrés», indique EDF.
«À la demande du gestionnaire de réseau d’électricité national (RTE), l’unité de production n°2 de la centrale de Golfech reste en production (puissance minimale)», poursuit le producteur d’électricité.
Cette puissance minimale correspond à environ 300 MW, contre 1300 MW normalement. Le second réacteur de la centrale située dans le Tarn-et-Garonne est pour sa part en arrêt programmé.

Chaque centrale a ses propres limites réglementaires de température de rejet de l’eau à ne pas dépasser, afin de ne pas échauffer les cours d’eau environnants et d’en protéger la faune et la flore. Les centrales pompent en effet l’eau pour le refroidissement des réacteurs, avant de la rejeter.
Les arrêtés fixant les limites de rejet prévoient également des seuils plus élevés «en conditions climatiques exceptionnelles», comme c’est le cas actuellement à Golfech.
En outre, des dérogations temporaires peuvent encore relever les seuils, ce qui a été accordé à quatre centrales nucléaires, dont celle du Bugey (Ain), alors que la France traverse un nouvel épisode caniculaire.
Montée de la température du Rhône
«Les conditions climatiques exceptionnelles que nous connaissons depuis quelques jours se traduisent par une montée de la température du Rhône, qui a atteint plus de 25 degrés», constate EDF dans un point distinct sur la centrale du Bugey.
«Les unités de production n°2 et 5 ont été maintenues sur le réseau dans le respect des dispositions relatives aux situations climatiques exceptionnelles», indique le groupe. Ces deux réacteurs ont «dû effectuer des baisses de charge», autrement dit réduire leur puissance, a précisé une porte-parole d’EDF à l’AFP.
Les deux autres réacteurs de la centrale sont pour leur part en arrêt pour une maintenance programmée.
EDF avait prévenu qu’il pourrait être contraint d’abaisser sa production nucléaire ces prochains jours et même arrêter un réacteur de la centrale du Tricastin (Drôme) en raison des températures élevées des fleuves.
Des baisses de production pour ces raisons interviennent régulièrement en période estivale, même si cette année elles sont intervenues beaucoup plus tôt que d’habitude – dès le mois de mai.
EDF relativise la portée de ces événements, soulignant que depuis 2000, les pertes de production ont représenté en moyenne 0,3% de la production annuelle du parc.
«Plus d’une centaine de communes en France aujourd’hui n’ont plus d’eau potable», a indiqué vendredi le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, qui a qualifié la situation d’«historique», lors d'une visite dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Dans ces communes, a précisé le ministre, «il y a des approvisonnements qui se font avec des camions d’eau potable qu’on achemine (...) puisqu’il n’y a plus rien dans les canalisations». «Tout l’enjeu c’est de durcir un certain nombre de restrictions pour éviter d’en arriver là».
«Les mots d’Elisabeth Borne sont très clairs: une sécheresse historique», a martelé le ministre, en déplacement à Roumoules, au coeur d’une exploitation de lavande.

Christophe Béchu a plaidé, dans les territoires qui connaissent «des déficits hydriques qui se prolongent», à «anticiper»: «si vous devez aller fournir de l’eau, il faut pas vous en préoccuper le matin où y’a plus d’eau dans les canalisations».
«La difficulté en termes de logistique et d’acheminement n’est pas la même» selon les communes, a souligné le ministre, selon qu’il s’agisse d’une commune de montagne, d’une grande ou d’une petite agglomération.
Après l’exploitation de lavande de Roumoules, Christian Béchu doit se rendre, en compagnie du ministre de l’Agriculture Marc Fesneaux, sur le cours d’eau du Colostre, où il évoquera les enjeux de la sécheresse et de la biodiversité.
Face à une «sécheresse exceptionnelle» et une «situation historique que traversent de nombreux territoires», la première ministre Elisabeth Borne a décidé d’activer la cellule interministérielle de crise, a annoncé vendredi Matignon.
Elle se réunira dans la journée, selon une source gouvernementale. «Cette sécheresse est la plus grave jamais enregistrée dans notre pays» et «les prévisions météo laissent présager que la situation pourrait perdurer sur les 15 prochains jours, voire devenir plus préoccupante encore», souligne Matignon.

«La sécheresse exceptionnelle que nous connaissons actuellement prive d’eau de nombreuses communes et est un drame pour nos agriculteurs, nos écosystèmes et la biodiversité», ajoutent les services de la première ministre dans un communiqué.
Cette absence de pluie «est aggravée par l’accumulation de vagues de chaleur successives qui viennent renforcer l’évaporation et les besoins en eau», explique cette source.
«Face à cette situation historique», la première ministre a décidé d’activer la cellule interministérielle de crise et appelle chacun à préserver nos ressources en eau», écrit Matignon.
Cette cellule doit permettre «d’assurer une remontée d’information régulière par les Préfets de département des zones les plus touchées, d’anticiper l’activation éventuelle des plans ORSEC «eau» pour les agglomérations concernées et de coordonner les mesures de sécurité civile nécessaires (approvisionnement en eau des communes, livraison d’eau potable, etc.)», selon cette source.
Elle assurera aussi un suivi «des impacts de cette sécheresse pour nos infrastructures de production d’énergie et de transport et pour notre secteur agricole, notamment le secteur de l’élevage».
Elisabeth Borne a demandé aux préfets de réunir, «dès la semaine prochaine, dans chaque zone de tension les commissions locales de l’eau et, lorsqu’elles existent, les autres structures de concertation locale de gestion de l’eau» afin de définir «la priorisation des usages en cas de nécessité».
«Des mesures de restriction ont été prises et le seront partout où cela est nécessaire afin de garantir les usages prioritaires de santé, de sécurité civile et d’approvisionnement en eau potable», précise encore Matignon.
Jeudi, 93 départements faisaient l’objet de restrictions d’eau dont 62 sont considérés «en crise», le niveau d’alerte le plus élevé. Depuis mercredi, la Creuse et la Nièvre les ont rejoints.
Le débat fait d’ailleurs rage sur les réseaux sociaux autour des dérogations accordées aux golfs qui peuvent encore arroser leurs greens même lorsque le département qui les abrite est en «crise sécheresse».
Lourdes conséquences également pour EDF qui pourrait abaisser encore sa production d’électricité nucléaire ces prochains jours, voire arrêter un réacteur de la centrale du Tricastin (Drôme) en raison des températures élevées des fleuves.
Les orages passés, les prochaines «vraies» précipitations ne devraient pas arriver avant la mi-août. Les explications de deux météorologues. Lire notre article.

Après les températures records de jeudi, de nombreuses régions de Suisse ont connu une nuit tropicale dans la nuit de jeudi à vendredi. Mais des températures moins élevées sont annoncées pour le week-end en Suisse romande, tout comme des orages.
Ce vendredi, les températures devraient atteindre les 32 à 34 degrés. Une journée chaude et humide est annoncée et l'alerte canicule de degré 3 sur 4 de MétéoSuisse est encore en place jusqu'à 20h. Des orages parfois violents sont annoncés jusqu’en plaine.
Ce week-end, les températures resteront plutôt autour des 30 degrés, voir en-dessous. Une situation de bise amènera de l’air nettement plus frais dans le pays et la canicule devraient être terminée pour le moment.

La nuit de jeudi à vendredi était encore très chaude. À 06h20 vendredi matin, il faisait 24,4 degrés à Vevey, au bord du lac Léman, selon les données de MétéoSuisse. 23,6 degrés ont été mesurés à Würenlingen AG, 22,3 degrés à Neuchâtel, 21,4 degrés à Zollikofen près de Berne. 21,3 degrés ont été signalés à Bâle-Binningen et même 20,3 degrés à Saint-Gall.
Ci-dessous la température mesurée à la station de Vevey.
À Genève, la nuit était presque tropicale, après avoir enregistré un record de température jeudi, à 38,3 degrés. La ville a fortement été impactée par la canicule ces derniers jours.
Dans de nombreuses stations de mesure du Plateau, le thermomètre est toutefois tombé juste en dessous de la barre des 20 degrés vers le matin. Il a en outre fait vraiment frais avec 8,1 degrés au pôle du froid suisse à La Brévine, dans le Jura neuchâtelois.
Les salmonidés souffrent depuis des années dans des cours d’eau bien trop chauds. La sécheresse constitue une catastrophe supplémentaire. Lire notre article.

L’intervention genevoise s’est effectuée à Thoiry en complément de l’action des pompiers de l’Ain. Lire notre article.

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