Les informatrices et informateurs comptent parmi nos sources les plus importantes. Certaines personnes nous approchent directement, d'autres nous envoient des documents. Certaines nous donnent leur identité, d'autres préfèrent l'anonymat. Un bon tuyau est précis, centré sur un sujet précis et va au-delà de la spéculation.

Avez-vous de telles informations? Avez-vous connaissance d’affaires douteuses, de personnes de pouvoir corrompues, de manœuvres malhonnêtes dans la sphère politique, l'administration ou le monde des affaires? Dans ce cas, vous pouvez contacter.

La protection des sources est notre bien le plus précieux. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger votre identité face à l’extérieur. Et la «Cellule enquête de Tamedia» – dont les articles sont publiés dans 24 heures, la Tribune de Genève et le Matin Dimanche, mais aussi dans titres du groupe en Suisse alémanique comme le Tages-Anzeiger – a l’habitude de protéger efficacement ses sources. Pour que cela fonctionne, vous devez respecter les points suivants:

Faites preuve de prudence lorsque vous nous contactez. Les employeurs ou les autorités peuvent être en mesure de retracer vos communications. Par ailleurs, la consultation, le téléchargement et la sauvegarde d'informations sur les ordinateurs laissent généralement des traces électroniques qui peuvent être suivies. N'utilisez donc pas votre ordinateur au travail, votre smartphone professionnel ou la ligne téléphonique de votre bureau lorsque vous nous contactez. Utilisez votre téléphone ou votre courrier électronique personnel. Ou, mieux encore, contactez-nous indirectement – par exemple, par le biais d'un compte spécialement créé ou grâce à une personne de confiance.

En tant que personne qui lance l’alerte, vous avez plusieurs possibilités pour nous contacter. Toutes présentent des avantages et des inconvénients.

Il est également très important de parler le moins possible de cette démarche autour de vous. Surtout dans votre entourage professionnel.

En tant que personne qui lance l’alerte, vous avez plusieurs possibilités pour nous contacter. Toutes présentent des avantages et des inconvénients. En règle générale, il est toutefois très utile et important pour la qualité de nos enquêtes que nous puissions revenir vers vous en tant que source et donc connaître votre nom et vos coordonnées. Bien entendu, des tuyaux anonymes sont également possibles.

Courrier postal

La méthode à peut-être l’air vieillotte, mais elle est extrêmement sûre: vous ne laissez aucune trace numérique avec la poste. Néanmoins, assurez-vous que votre vrai nom n'est pas mentionné dans les documents si vous souhaitez rester anonyme. Si vous voulez ne prendre aucun risque, n’envoyez pas les documents depuis un bureau de poste, mais déposez-les dans une boîte aux lettres. Si possible pas trop près de votre lieu de résidence ou de travail.

Notre adresse est la suivante:

Cellule enquête Tamedia
Avenue de la Gare 33
1001 Lausanne

En personne

Vous pouvez nous transmettre des documents en personne à tout moment. Il suffit de se rendre dans l'une des principales rédactions de Tamedia. Selon la distance à parcourir, cela peut représenter du temps, mais le parcours des documents ainsi remis ne peut pas être retracé. Il vous suffit de vous présenter à la réception et de remettre vos documents en demandant qu’ils soient transmis à la «Cellule enquête Tamedia». Vous nous trouverez à Genève dans les locaux de la Tribune de Genève et Lausanne dans ceux de 24 heures. En Suisse alémanique, vous pouvez remettre des documents à Zurich, Berne ou Bâle avec la référence «Recherchedesk Tamedia».

Smartphone

Il y a plusieurs façons de nous joindre sur le téléphone portable de la Cellule enquête. Dans chaque cas, nous vous répondrons dans les plus brefs délais. Notre numéro est le suivant: +41 77 487 09 39

Vous pouvez appeler ce numéro ou envoyer un SMS. Veuillez toutefois noter que même les appels dont le numéro est masqué laissent des traces. Les services de messagerie cryptées sont plus sûrs. L’application la plus connue est probablement «WhatsApp». Mais cette dernière est régulièrement critiquée pour son traitement des données.

Nous recommandons donc «Signal», une application gratuite et open source qui s'installe rapidement. Elle n'a pas accès à vos conversations. Dans le cloud, l'application ne conserve que votre numéro de téléphone, la date d'inscription et votre dernière activité. Les métadonnées relatives aux messages individuels ne sont pas stockées sur un serveur, mais uniquement sur les deux téléphones en communication.

Vous pouvez également nous joindre via «Threema». Ce logiciel suisse présente l'avantage de ne pas nécessiter l’enregistrement de votre numéro de téléphone portable. Ce qui signifie que le compte ne sera pas associé avec vous. Notre numéro d'identification de Threema est le : 445494FX

E-mail

Notre adresse e-mail est la suivante : cellule-enquete@tamedia.ch

Il est préférable de ne pas utiliser le courrier électronique de votre entreprise ou de votre administration si vous souhaitez signaler un dysfonctionnement en son sein. Notez également que les courriels conventionnels ne sont pas cryptés. Mais une adresse e-mail privée ou avec un pseudonyme suffit souvent. Dans les cas très sensibles, nous recommandons en revanche d'utiliser des services de courrier électronique crypté.

Le moyen le plus convivial est de créer une adresse de courrier électronique gratuite à l'adresse www.protonmail.ch. L'avantage de ce fournisseur est qu'il crypte automatiquement les courriers que vous envoyez à une autre adresse Protonmail. En outre, tous les serveurs sont situés en Suisse et les données ne doivent en principe pas être stockées à l'étranger. Il vous suffit donc d'envoyer votre message depuis votre nouveau compte Protonmail à l'adresse recherchedesk@protonmail.com. De cette façon, vous nous atteindrez de manière cryptée.

Une deuxième option est le cryptage du courrier électronique avec le standard «Pretty Good Privacy» (PGP). Pour cela, nous vous recommandons d'installer l'extension de navigateur Mailvelope, qui vous permet de crypter facilement les messages.

Quels sont les risques juridiques?

En Suisse, il n'existe pas de loi spécifique qui protège les lanceuses et les lanceurs d’alerte. Par conséquent, malgré toutes les mesures de sécurité, nous ne pouvons pas promettre une protection absolue. Cependant, nous ferons tout notre possible pour vous protéger en tant que source. Et nous pouvons vous garantir que vos informations seront traitées de manière professionnelle et avec le plus grand soin. Nous espérons bénéficier de votre confiance.

En fin de compte, c’est l’information du public qui dépend de l’aide des lanceurs et lanceuses d’alerte.

En tant que journalistes, nous dépendons des lanceurs et lanceuses d’alerte pour nous aider à mettre à jour des dysfonctionnements et des actes immoraux ou répréhensibles. En fin de compte, c’est l’information du public qui en dépend.

Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.