Crise migratoireUne famille ukrainienne refuse de loger à Vuiteboeuf
Des réfugiés venus visiter un appartement gratuit ont posé un lapin à une propriétaire du Nord vaudois. Elle déplore le manque d’efficacité de l’EVAM.

«Je n’ai pas bougé de chez moi pendant deux jours. J’ai attendu, regardé toutes les demi-heures à la fenêtre les trains arriver. Personne n’est venu.» Chantal Forestier apprendra avec stupéfaction quelques jours plus tard que la famille ukrainienne, hébergée dans le centre d’accueil de Gland et censée visiter son logement de Vuiteboeuf, a rebroussé chemin avant d’arriver à sa porte. «On m’a écrit que ces personnes trouvaient que c’était trop loin de tout. Mais j’habite à cinq minutes à pied de la gare et Yverdon est à 9 kilomètres!»