Une étudiante utilise un ghostwriter, l'UNIGE l'exclut
Une étudiante a rendu un travail rédigé par un tiers. Ce cas de fraude, reconnu par la justice genevoise, est une première suisse.

L'avocat de l'étudiante, Me Andrea von Flüe, a annoncé qu'il allait recourir contre la décision de la Chambre administrative au Tribunal fédéral.
Laurent Guiraud/Tribune de Genève
C'est le premier cas avéré de triche grâce au paiement d'un ghostwriter dans une université suisse. Une étudiante de 31 ans réalisant un master en neurosciences à l'Université de Genève (UNIGE) a rendu un travail rédigé par un «prête plume» qui lui a valu son élimination. Son recours n'y a rien fait. Il a été rejeté par la Chambre administrative genevoise, révèle le Matin Dimanche.