Une étude sur les frontaliers choque le Tessin
La libre circulation n'augmenterait pas le risque de chômage pour la population résidente. Vives réactions dans le canton.

C'est une étude très attendue au sud des Alpes. Une étude au sujet sensible: les conséquences de la libre circulation sur le marché du travail tessinois. Sa publication a été repoussée à plusieurs reprises. Et ce qui devait arriver arriva. Le rapport a fuité cette semaine dans la presse. Les conclusions sont explosives car elles battent en brèche le consensus qui prévaut désormais du gouvernement aux syndicats en passant par la grande majorité de la classe politique, à savoir que le travail frontalier contribue à augmenter le chômage et à faire pression sur les salaires.