Université de GenèveUne décision de justice avive le débat sur la précarité des chercheurs
L’Université n’a pas rétribué correctement un de ses anciens chargés de cours. Elle devra le rémunérer a posteriori. Une brèche dans un système qui précarise le corps intermédiaire?

C’est un peu l’histoire de David contre Goliath. Alessandro Campanelli, ancien chargé de cours au sein de la Faculté de droit, a gagné partiellement en justice face à son ancien employeur, l’Université de Genève (UNIGE). Dans un arrêt rendu en novembre, la Chambre administrative de la Cour de justice a reconnu que cet homme bientôt quadragénaire n’avait pas été payé correctement pendant trois mois. L’alma mater devra lui verser près de 2400 francs de manque à gagner.