Incendie au Grand-Saconnex«La trottinette n’a pas mis le feu mais s’est embrasée»
Les pompiers sont intervenus cette nuit au chemin du Jonc pour éteindre un incendie dans une villa. Bisbille sur les origines du sinistre.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un feu s’est déclaré dans une villa mitoyenne au 40 chemin du Jonc, au Grand-Saconnex, nécessitant l’intervention de 10 pompiers volontaires du Grand-Saconnex et de 12 pompiers professionnels ainsi que de leurs six véhicules. «L’alarme a été donnée à 1 h 02, nous sommes partis de la caserne à 1 h 05. Le feu a pris dans le studio de la première villa, qui s’est complètement embrasé, et qui s’est propagé à la deuxième villa. Il a fallu couper le toit pour éviter que le feu ne se propage encore plus. À 2 h 56, l’incendie était éteint. Aucun blessé n’est à déplorer», résume Nicolas Millot, porte-parole du Service d’incendie et de secours de Genève (SIS).
«Mon chien s’est mis à hurler au milieu de la nuit. Je suis sortie dans le jardin pour voir ce qu’il se passait quand j’ai vu des flammes énormes.»
Contrairement à ce qui nous avait été dit plus tôt par une personne à l’interne des SIS, le feu n’est pas parti d’une batterie de trottinette électrique en surchauffe, un phénomène pourtant «de plus en plus fréquent» à Genève. «Il y avait bien une trottinette électrique qui a brûlé, mais elle s’est embrasée sous l’effet de la proximité avec les flammes, et n’a vraisemblablement pas été la cause du sinistre, que seule l’enquête de la police saura déterminer», résume Nicolas Millot. «C’est vrai que les batteries au lithium, des trottinettes comme des voitures électriques ou des bus TPG, quand elles sont exposées à de très fortes chaleurs – comme des flammes d’un incendie – sont instables pendant 24 heures et peuvent soudainement s’embraser, même quand l’incendie est maîtrisé», commente-t-il.
En lisant notre article en ligne ce matin, la propriétaire de la villa nous a contactés à la rédaction. Elle raconte comment elle s’est rendu compte de l’incendie au milieu de la nuit. «Mon chien a commencé à hurler. Je suis descendue dans le jardin pour voir ce qu’il se passait, quand j’ai vu des flammes énormes sortir du studio de ma grand-mère, accolé à notre maison. Heureusement, ma grand-mère était déjà dans le jardin.» De son côté, elle donne l’alerte à son mari qui sort leur fille de 15 mois pour la mettre en sécurité chez les voisins en attendant les secours.
Les dégâts concernent le studio de la grand-mère, mais s’étendent également à l’habitation de la propriétaire. «La salle de bain et notre chambre à coucher sont entièrement détruites. Les meubles de la chambre de ma fille sont sauvés, mais les fenêtres sont abîmées.»
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