RomeUn Saint-Bernard rend visite au pape
Cette escapade prépare la candidature de la région du Grand-Saint-Bernard pour une inscription au patrimoine mondial de l'Unesco.

Magnum, un magnifique Saint-Bernard, a été présenté mercredi au pape François à Rome. La région du Grand Saint-Bernard ambitionne de figurer au patrimoine mondial de l'Unesco.
Une délégation de la Fondation Barry accompagnait l'animal à Rome. Celle-ci est liée à l'Hospice du Grand-Saint-Bernard, où sont élevés ces chiens par les chanoines du col du même nom, à 2500 m d'altitude, et ce depuis le XVIIIe siècle.
Pesant 70 kg, Magnum a eu droit à une présentation sur la Place Saint-Pierre, au Vatican. Le pontife a pu caresser l'animal, âgé de 18 mois, et s'est entretenu ensuite avec la délégation suisse.
«Le pape a tout de suite adoré ce géant bienveillant», selon Claudio Rossetti, le président de la fondation. Le Saint-Père a également voulu savoir pourquoi Magnum ne portait pas, comme le veut la tradition, de petit tonneau sous le cou. «Nous lui avons alors expliqué que l'animal était encore trop jeune pour cette charge», a précisé Claudio Rossetti. François a ensuite plaisanté en indiquant que Magnum allait devoir revenir vers lui, mais cette fois avec un tonneau.
Trois arguments de taille
Avec cette visite à Rome, la délégation suisse a accompli un premier pas dans son dossier de candidature de la région transfrontalière du Grand Saint-Bernard au patrimoine mondial de l'Unesco. «Nous avons élaboré un dossier avec l'Italie qui sera présenté à l'institution onusienne», a confirmé l'ancien président du PDC, le Valaisan Christophe Darbellay, qui faisait partie de la délégation suisse.
Trois points sont mis en avant dans ce dossier de candidature: le choeur d'hommes de l'hospice du Grand Saint-Bernard, les chiens de la race Saint-Bernard ainsi que les différents passages transalpins.
La région souhaite, par le biais de ce dossier, établir des structures communes dont l'objectif final est la valorisation à la fois historique et culturelle de la région, a ajouté Christophe Darbellay. La délégation suisse a profité de son périple à Rome pour prendre langue avec les représentants de la commission italienne de l'Unesco.
ats
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