Publication anniversaireUn Ramuz apocalyptique pour célébrer un centenaire
Pour ses cent ans, Plaisir de lire réédite «Si le soleil ne revenait pas» dans un bel habillage, qui rehausse la modernité de ce roman écrit en 1937.

En 1937, Charles Ferdinand Ramuz livrait un texte sur le durcissement des positions face à l’annonce d’une catastrophe. Un thème à l’actualité brûlante.
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La couverture est noire. Sombre comme les hivers à Saint-Marin d’En Haut, ce village montagnard valaisan où le soleil disparaît six mois par an que décrit Ramuz dans «Si le soleil ne revenait pas». Les habitants patientent habituellement avec résignation, mais cette année-là, le vieil Anzévui, guérisseur à l’aura érudite, prédit, livre à l’appui, que l’astre ne caressera plus jamais la terre de ses rayons.