
Genève, 16 février
Jamais la question de l’aménagement du territoire n’a été aussi étroitement associée aux impératifs climatiques et aux aspirations à un mode de vie plus durable. Dans le cadre de ses travaux, la Commission cantonale de l’urbanisme que nous coprésidons cherche à pleinement intégrer ces préoccupations.
Le territoire cantonal est limité et la pression de la ville sur la campagne est importante, raison pour laquelle il importe de préserver la zone agricole autant que possible, mais aussi de densifier de manière modérée le centre-ville ou les anciens terrains industriels.
Néanmoins nous avons la chance, malgré tout, d’habiter une ville de Genève où la nature est bien présente. Il suffit de l’observer depuis le Salève pour s’en rendre compte.
Aujourd’hui, la population habitant en ville aspire elle aussi à un mode de vie en adéquation avec les enjeux climatiques. Le PLQ Bourgogne, qui est un des enjeux des votations communales en ville de Genève du 12 mars, est un projet ayant pris la pleine mesure de ces aspirations.
«En plus de proposer une mixité des typologies de logement et des loyers abordables, le PLQ Bourgogne a pleinement pris la mesure de cette aspiration à plus de durabilité.»
Pour la population urbaine qui n’a pas de jardin, terminé l’adage «métro, boulot, dodo». Désormais on souhaite non seulement se ressourcer en ville, mais également à proximité directe de son domicile. En plus de proposer une mixité des typologies de logement et des loyers abordables, le PLQ Bourgogne a pleinement pris la mesure de cette aspiration à plus de durabilité.
Proximité des transports publics, parc en pleine terre en son cœur, nombreux équipements publics (notamment crèches et écoles) à proximité immédiate, préservation autant que possible de la biodiversité, etc.
Ce PLQ, fruit de plusieurs années de travail et ayant fait l’objet de nombreux allers-retours à différents niveaux, a procédé à une pesée des intérêts minutieuse mais toujours avec le souci du bien commun.
Nous nous réjouissons du débat public ayant lieu à propos de ce PLQ car, bien qu’imparfait, les aspirations de la population à plus de durabilité y ont été pleinement intégrées.
Didier Prod’Hom et Marcellin Barthassat, coprésidents de la Commission cantonale d’urbanisme
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Lettre du jour – Un PLQ soucieux de durabilité