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Votations fédérales: Un non à Frontex nous empêcherait-il de voyager?
Votations fédérales – Un non à Frontex nous empêcherait-il de voyager?
Les Suisses diront le 15 mai s’ils refusent le crédit supplémentaire convenu, quitte à prendre le risque de sortir de Schengen. Le tourisme s’inquiète.
Des passagers font la queue à l’aéroport de Paris-Beauvais, le 2 mars dernier. Si la Suisse était écartée de l’espace Schengen, les voyages dans l’Union européenne se compliqueraient pour les détenteurs du passeport rouge à croix blanche.
AFP
Le contexte, a priori, n’a pas grand-chose à voir avec vos vacances au soleil: l’agence Frontex a été créée pour renforcer et coordonner les contrôles aux frontières extérieures dans l’espace Schengen. Pour consolider ce dispositif, la Suisse devrait accroître sa contribution financière. En mettant à disposition du personnel et du matériel supplémentaires, la participation passerait de 24 millions de francs en 2021 à 61 millions en 2027. Les Suisses diront le 15 mai s’ils acceptent ou non ce crédit.
Or les milieux touristiques s’inquiètent des conséquences d’un éventuel refus dans les urnes. Ils rappellent une réalité presque oubliée: jadis, les Suisses circulant dans l’Union européenne devaient passer par les contrôles douaniers systématiques. Lors d’un voyage en avion, c’est un fait aujourd’hui: dans chaque aéroport d’Europe, les passagers sont classés en deux catégories strictes, les «Schengen» et les «non-Schengen». Et ce juste après l’enregistrement. Les premiers peuvent se rendre illico à la porte d’embarquement après le contrôle de sécurité. Et les autres se doivent de se placer dans une queue pour le contrôle des passeports. Idem à l’arrivée.