Histoire de l’artUn livre réhabilite le peintre genevois Georges Chaix
La découverte d’œuvres et d’archives inédites permet à Vincent Chenal de retracer la carrière de cet artiste épris d’histoire et injustement oublié.
«Properce, poète et chevalier romain (Properce et Cynthia)», huile sur toile, Musée d’art et d’histoire de Genève.
FLORA BEVILACQUA/MAH
Un maillon essentiel de la peinture d’histoire à Genève. Tels sont les mots de Vincent Chenal pour qualifier l’importance de la peinture de Georges Chaix, qu’il situe entre, d’une part, «les sujets antiques gréco-romains de Jean-Pierre Saint-Ours et, de l’autre, l’héroïsme national helvétique de Jean-Léonard Lugardon et l’histoire protestante de Joseph Hornung». Pourtant, cet élève de Jacques-Louis David n’a pas laissé dans les mémoires un souvenir à la hauteur de son art. Comme nombre de ses pairs du tournant du XIXe siècle, il est injustement tombé dans l’oubli.
