Patrimoine disparuUn joyau romain du désert syrien renaît à Nyon
Le Musée romain expose le travail de l’Institut d’archéologie de l’UNIL, qui a reconstitué un des temples détruits par l’État islamique.

Le temple de Baalshamîn tel qu’il avait été photographié par l’archéologue genevois Paul Collart. Un travail de documentation qui a ensuite permis aux spécialistes de l’UNIL de le reconstituer virtuellement grâce à la modélisation 3D.
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Fin août 2015 dans le désert syrien, l’État islamique fait exploser le temple de Baalshamîn. C’est un des joyaux de la cité romaine de Palmyre qui disparaît. En quelques jours, les autres vestiges les plus emblématiques comme les tours funéraires, le temple de Bel et une partie du théâtre subissent le même sort. La carte postale de la Syrie est abîmée à jamais.