Un gros malaise secoue le GSHC à quelques jours de la reprise
Un directeur général qui quitte son poste; voilà une drôle de façon de préparer le championnat. Hugh Quennec, lui, reste confiant.

«Commun accord.» Expression curieuse, utilisée pour noyer le poisson dans l'univers impitoyable des RH. La formule est synthétique et bien pratique pour mettre la poussière sous le tapis. Elle a été utilisée hier par Ge/Servette pour rendre public le départ de son directeur général, Christophe Stucki. Après cinq ans de bons et loyaux services, le troisième homme des Vernets a donc choisi de «relever un nouveau défi». A quatre jours de la reprise, la nouvelle interpelle et provoque un certain malaise. Il flottait comme un parfum de tension et d'émotions hier matin à la patinoire. Ce qui devait n'être qu'une banale matinée d'entraînement s'est transformé très vite en matinée des longs couteaux. Vers 11 heures, le bureau de Chris McSorley est devenu «the place to be». Hugh Quennec, accompagné de son conseiller en communication, et Christophe Stucki ont longuement parlé derrière la porte close. Puis, c'est le désormais ex-directeur de Ge/Servette qui a tenu à nous annoncer lui-même sa décision.