Procès des attentats du 13 novembre«Un être humain ne se réduit pas à ce qu’il a fait de pire»
Alors que le verdict des attentats du 13 novembre tombera mercredi, Georges Salines, père d’une victime, raconte ce procès historique qu’il a suivi en entier.
Georges Salines rêve d’une justice restaurative, qui permettrait un dialogue direct entre la victime et les accusés, sans témoins ni enjeux judiciaires.
CÉLINE VILLEGAS
Médecin retraité, Georges Salines a perdu Lola, sa fille de 28 ans tuée au Bataclan le soir du 13 novembre 2015. Président d’honneur d’une association de victimes, auteur de plusieurs livres dont l’un coécrit avec le père d’un des tueurs du Bataclan (G. Salines et A. Amimour, «Il nous reste les mots», Éd. Robert Laffont), il se consacre à la prévention du djihadisme, dans les écoles et en milieu pénitentiaire. Il fait partie du petit groupe d’une quinzaine de victimes qui ont suivi tout le procès depuis le mois de septembre.
