Un député veut démasculiniser la législation genevoise
Pierre Bayenet veut faire adapter les textes pour «assurer l'égalité des sexes».

Pierre Bayenet lors du séance du Grand Conseil. Décembre 2018.
Lucien Fortunati
La police genevoise «est dirigée par un commandant de la police». C'est la loi genevoise qui le dit, sans laisser de place à une éventuelle femme à la tête des forces de l'ordre. Le texte, voté en 2016, semble ainsi faire fi du fait que, depuis le 1er août 2006, le commandant est une femme nommée Monica Bonfanti.