Votations cantonales fédérales et communalesUn copieux menu attend les citoyens le 18 juin
Pas moins de six objets cantonaux, trois fédéraux et un en Ville de Genève, sont au programme de ce dimanche de votation.

Moins de deux mois après avoir renouvelé complètement leurs autorités politiques cantonales (Grand Conseil et Conseil d’État), les citoyens genevois recevront deux volumineuses brochures de votation – voire trois en Ville de Genève – en vue du scrutin du 18 juin 2023. Ils auront en effet à se prononcer sur neuf objets: six pour le Canton et trois pour la Suisse.
La Ville de Genève a même droit à un petit supplément. En l’espèce, l’approbation ou non du plan localisé de quartier dit Acacias 1 situé dans le périmètre Praille-Acacias-Vernets (PAV). Le Conseil municipal avait donné son accord au PLQ, mais sa décision a été attaquée par référendum.
Trois initiatives
Côté Canton, le programme est particulièrement chargé. Genève se prononcera sur l’initiative populaire des syndicats dite «1000 emplois», sur celle de la gauche radicale «Pour une contribution temporaire de solidarité sur les grandes fortunes», et sur celle des Vert’libéraux «Pour un congé parental maintenant!»
Deux modifications de la Constitution sont également soumises: l’une vise à mieux protéger les individus dans l’espace numérique et l’autre introduirait un droit constitutionnel à l’alimentation. Enfin, la loi sur les estimations fiscales de certains immeubles passe également son examen devant le peuple.
Suspense fédéral
De son côté, le Conseil fédéral a fixé trois objets fédéraux à la même date. On y trouve une modification de l’imposition de grands groupes d’entreprises telles les multinationales en vue de répondre aux nouvelles normes internationales, ainsi qu’une loi fédérale sur les objectifs en matière de protection du climat, sur l’innovation et sur le renforcement de la sécurité énergétique.
Un troisième objet est également au programme, mais il dépend de l’aboutissement ou non d’un référendum en période de récolte de signatures jusqu’au 30 mars. Ce dernier conteste la loi Covid-19, soit la loi fédérale sur les bases légales des ordonnances du Conseil fédéral visant à surmonter l’épidémie de Covid-19.
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