Les parents, dont le partenaire décède peu après la naissance d’un enfant, devraient bénéficier du congé de leur conjoint. Le National a soutenu jeudi par 171 voix contre 1 un projet en ce sens.

«Il n’existe que peu de départs plus tragiques dans la vie qu’avec le décès de sa mère ou de son père», a jugé Tiana Angelina Moser (PVL/ZH). Les cas sont certes rares, soit environ cinq naissances sur 82’000, mais le système est actuellement défaillant. Le congé maternité ou paternité s’éteint à la mort du parent. Pour les députés, il faut combler cette lacune.

Quatorze semaines

La nécessité d’allonger le congé du parent survivant, en cas de décès de la mère, n’a pas été disputée. «Le parent survivant pourra ainsi remplir ses obligations familiales sans devoir abandonner son emploi. Il pourra s’occuper de son nouveau-né et faire face à la situation», a souligné Céline Amaudruz (UDC/GE) pour la commission.

Les débats ont été plus fournis sur l’extension du congé de la mère, si son partenaire décède. Par 112 voix contre 76, issues de la droite dure, les députés ont finalement accepté d’octroyer à tous les parents survivants seize semaines, soit les quatorze semaines de la mère et les deux semaines du partenaire. La commission préparatoire souhaitait seulement octroyer quatorze semaines au parent survivant, en cas de décès de la mère.

ATS

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