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Une partie des lieux d’hébergement d’urgence ont été fermés, malgré des températures glaciales. Les sans-abri se réfugient où ils peuvent.
LAURENT GUIRAUD
Que s’est-il passé pour que 200 personnes se retrouvent sans hébergement au 1er avril? Jusqu’au dernier moment, les téléphones et les courriers ont fusé entre les principaux acteurs institutionnels: la Ville de Genève, responsable historique de cette prise en charge, et le Canton. Jeudi, selon un courrier en notre possession, l’État écrivait à la Ville pour lui demander de continuer à financer le dispositif d’accueil en attendant un accord avec les autres communes, «afin d’éviter des tragédies que les conditions météorologiques annoncées pour la fin de semaine rendent hélas très probables».
