JaponTémoignage glaçant sur le tueur en série
Une femme raconte ses échanges avec un tueur en série japonais présumé, qui lui avait «donné deux options» pour mourir.

Trois lycéennes, dont une de 15 ans, figurent parmi les neuf victimes dont les cadavres dépecés ont été découverts dans l'appartement d'un tueur en série japonais présumé, rapporte lundi la presse, qui livre le témoignage glaçant d'une femme qui a été en contact avec le meurtrier.
L'adolescente de 15 ans était portée disparue depuis la fin août, selon ces médias qui citent des sources policières. Tous les cadavres n'ont pas encore été identifiés, mais certains ont pu l'être à la faveur de cartes bancaires et d'autres objets retrouvés à proximité, dans l'appartement de Zama, près de Tokyo. Des données de téléphonie ont également permis d'identifier certains corps.
Piégées grâce à Twitter
C'est une scène d'horreur que la police a découverte en se rendant la semaine dernière dans ce petit appartement où le suspect, Takahiro Shiraishi, 27 ans, avait emménagé le 22 août. Au total, neuf corps démembrés, dépecés et réduits en quelque 240 morceaux d'os ont été retrouvés entassés dans des glacières et des caisses, recouverts de litière pour chat, afin de tenter de masquer l'odeur de putréfaction.
L'homme est soupçonné d'avoir attiré chez lui grâce à Twitter des personnes aux tendances suicidaires en leur disant qu'il pourrait les aider à mettre fin à leurs jours, et même mourir avec elles. Le fait de réaliser que ses proies souhaitaient juste discuter ne l'aurait pas dissuadé de les tuer. «Je n'avais aucune intention de me suicider. En fait, aucune (des victimes) ne voulait mourir», a déclaré le suspect aux enquêteurs, selon la chaîne privée Fuji. Il est soupçonné d'avoir tué les victimes en les pendant ou en les étranglant.
«Il m'avait donné deux options»
Une femme d'une vingtaine d'années a affirmé à la chaîne Fuji qu'elle était censée rencontrer Takahiro Shiraishi mercredi dernier, au lendemain de son arrestation. Elle a raconté avoir échangé auparavant avec lui pendant deux mois par mail ou téléphone.
Un soir d'octobre, il refusa selon elle au téléphone de lui expliquer les gémissements de femme qu'elle pensait entendre en arrière-plan. «Il m'avait donné deux options. La première était de m'étrangler avec une corde après m'avoir endormie avec des somnifères. L'autre était de m'étrangler par surprise pendant que, par exemple, je regarderais la télévision», a-t-elle dit à la chaîne.
«Si je l'avais rencontré, j'aurais peut-être été démembrée comme les autres victimes. J'ai sans doute de la chance. Mais j'ai un peu peur maintenant.»
AFP
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