
Téléski ou tire-fesses?
Pour les familles genevoises, les vacances d’hiver sont souvent l’occasion de chausser les skis pour dévaler les pentes des stations alpines. Arrivé en bas des pistes, on se pose alors la question cruciale: prend-on un «téléski» ou un «tire-fesses» pour remonter? Les Suisses préfèrent le premier, les Français apprécient le second. Un conseil: si vous skiez en compagnie d’un ami français, optez pour les télésièges. Ou les télécabines? Ah non, nos voisins les appellent des «œufs». Au fait, une balade en raquettes, ça vous tente?
La note ou l’addition?
Vous venez de terminer un bon repas au restaurant? Vient alors le moment douloureux de payer. Demanderez-vous la «note» ou «l’addition»? En France, on préfère la première. «La note», cela fait penser à un petit papier gribouillé qu’on laisse discrètement au coin de la table. La notion d’argent n’y est pas formellement évoquée. Les Suisses, eux, appellent un chat un chat! «L’addition», comme la somme de tous les prix des plats consommés. Assurément moins poétique, mais sans aucun doute bien plus explicite.
Branche ou barre?
Mmm… le bon goûter, celui qui nous fait saliver depuis l’enfance, notre madeleine de Proust, celui qui nous réconcilie avec la vie après une après-midi difficile. Oui, je parle de la traditionnelle tranche de pain accompagnée d’une… branche ou barre de chocolat? Pour les Suisses, c’est indiscutablement une branche, et Cailler de préférence. Les «barres», elles, sont aux céréales et pour les gens sains! Que dire alors des Français, qui parlent de «barre chocolatée»? Qu’ils ont beaucoup de qualités, mais qu’en matière de chocolat, c’est nous les rois!
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Parlez-vous le Grand Genève? – «Téléski ou tire-fesses? La note ou l’addition? Branche ou barre?»
Bien que le français soit la langue officielle de chaque côté de la frontière, de nombreuses expressions différent. Pour y voir plus clair, retrouvez chaque mois un nouvel épisode de notre petit dico des mots de chez nous.