Sylvie Neidinger: Douche écossaise pour Theresa May
Djemâa Chraïti: Les Réverbères de la mémoire ( Harry Koumrouyan). Pascal Gavillet: Ils nous ont quittés en février. J.-Ph Accart: Comment travaillerons-nous demain ? Christian Brunier: Un kilowattheure pas cher et écolo ! Maurice-R. Hayoun: France : une gauche en lambeaux…

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Sylvie Neidinger: Douche écossaise pour Theresa May
(...) Depuis le vote en 2016, l'espace médiatique est saturé des désidérata anglais sur comment ils veulent eux, leur brexit, et comment les autres doivent leur obéir. Quitte à exercer un odieux chantage Avec moult références au passé glorieux d'un l'Empire régnant sur la terre entière et ses "sujets" relayées par une presse tonitruante, furibarde et souvent nationaliste. En même pas deux jours la superbe est balayée par une réponse forte et coordonnée des 27 Les Européens font exploser en vol les demandes de Mme May et imposent leur calendrier. Divorcer et ensuite décider de nouvelles relations commerciales, payer ses dettes, ne pas rallumer la guerre en Irlande… Tout est remis en cause par l'Union Européenne. Rien n'est oublié.Jusqu'à l'existence des bases militaires britishs à Chypre. Et jusqu'à ce confetti d'Empire Britannique: Gibraltar, enclave réclamée par l'Espagne, message entendu par les Européens qui lient désormais son sort à un veto de Madrid. Les anglais ont tiré les premiers. Dans le vide sidéral. Après des mois de blabla .
Jacques-André Widmer: Il y a 50 ans mourait Martine Carol...
Il y a cinquante ans mourait la super-vedette du cinéma français: Martine Carol, à l'âge de 46 ans, au terme d'une vie aventureuse et pathétique. Celle qui incarna Caroline chérie, Nana et Lola Montès, au terme d'une carriere éblouissante, devait être supplantée dans le coeur des Français par une jeune inconnue: Brigitte Bardot…
Le gin est un liquide alcoolique fait de céréales diverses distillées et qu'on améliore en y ajoutant divers composants, dont principalement le genièvre, d'où son nom original hollandais 'genever'. De nos jours, il se boit rarement pur, on y ajoute quelques gouttes d'angostura pour en faire un pink gin, et surtout il est la base d'un des grands cocktails classiques, le dry martini, deux tiers de gin, un tiers de vermouth français sec et là aussi, quelques gouttes d'angostura. Je crois donc aux vertus bienfaisantes du gin avant un repas un peu élaboré. À boire modérément bien sûr. Bon, ça c'était pour l'apéro, on passe maintenant au sujet principal avec changement d'orthographe : les djinns. (...)
Djemâa Chraïti: Les Réverbères de la mémoire (2) - Harry Koumrouyan
Les écrivains sont aussi les réverbères de la mémoire. Il y a les réverbères du parc de Trembley, oeuvre de Melik Ohanian, que nous attendons depuis plusieurs années, sur fond de pétition, tandis que d'autres éclairages proposés par des auteurs nous offrent une lumière avec autant de nuances contrastées sur une mémoire arménienne infinie. Harry Koumrouyan dans son œuvre « Un si dangereux silence » lève un voile sur ces oscillations perpétuelles ; dire, ne rien dire, susurrer, murmurer, oublier, se souvenir. Les survivants de la fratrie Simonian tentent d'oublier la mort des parents tués, l'éclatement familial après le génocide qui démarre un 24 avril 1915, date à laquelle 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. Anoush, fille du réfugié Aram installé à Genève et transformé en riche bijoutier, veut qu'on l'appelle Anna, de Simonian à Landolt, le tour est presque joué… (...)
Pascal Gavillet: Ils nous ont quittés en février 2017
«Je fais des films qui n'ont pas de sens et ne rapportent pas d'argent», peut-on approximativement traduire de ce sous-titre lui-même déjà transcrit du japonais. C'est lors d'une interview que Seijun Suzuki fit cette déclaration qui évidemment résume son cinéma, mais suggère aussi un malaise de plus en plus palpable dans le monde du septième art, corollaire de cette rentabilité obligée (et pas seulement en termes d'argent) que les films doivent «aujourd'hui» posséder pour exister. La plupart des titres de Suzuki sont inconnus, y compris pour les plus cinéphages d'entre nous, et seule une poignée d'entre eux est visible (par opposition, les autres demeurent invisibles ou introuvables, ce qui n'est pas du tout la même chose). Je me souviens d'avoir découvert son chef d'œuvre, Zigeunerweisen, un soir des années 80 au Musée d'art et d'histoire, qui avait alors organisé, avec le concours du consulat japonais, une série de projections gratuites, et cela sans se croire obligé de se proclamer festival. Souvenir radieux et confus, forcément. De Suzuki, je ne savais alors rien. (...) J.-Ph Accart: Comment travaillerons-nous demain ?
(...) Les plateformes numériques qui offrent des services en ligne permettent de gérer des projets à distance, de se connecter en même temps avec les autres membres du groupe, de se parler, d'annoter des documents, de les partager. Les réseaux sociaux et les réseaux sociaux d'entreprise (RSE), les Intranets sont des facilitateurs de contacts intra-entreprises. Les espaces de travail sont également modifiés afin de permettre une plus grande flexibilité entre les travailleurs. Les bureaux traditionnels se transforment en espaces modulables à l'infini, pour une, voire deux personnes, ou un groupe. On parle alors de lieux hybrides qui permettent le co-working ou le flex-office, un seul espace étant modulable pour de multiples usages.
Christian Brunier: Un kilowattheure pas cher et écolo !
(...) Le marché peut s'avérer vertueux quand l'économie fonctionne. Hors, dans le monde énergétique actuel, le modèle économique est chaotique : le gaz de schiste est extrait sans critère écologique ; la vente de charbon hyper polluant se poursuit ; les nouvelles énergies renouvelables sont massivement subventionnées en Allemagne, déstabilisant les prix européens. Ces distorsions rendent complètement fou ce marché. Dans ce contexte, la concurrence est très perverse. Un exemple éloquent. Dans les appels d'offres de fourniture d'électricité, plusieurs clients sur le marché libéralisé ne comparent que le prix du kilowattheure. Ce benchmarking est bien limité, du moins sur deux aspects. Primo, quel produit compare-t-on ? Un steak acheté chez le boucher, local, bio, dont l'animal a été élevé, en liberté, dans les pâturages, nourri sainement est-il comparable au morceau de viande industrielle, vendue dans un hypermarché low-cost ? Evidemment non ! Le KW/h vit les mêmes contradictions. Un électron renouvelable, traçable, ayant un label écologique exigeant, comme « Naturemade star », n'a rien à voir avec un KW/h nucléaire ou produit à base de charbon. (...) Rappelons-nous toujours que le kilowattheure qui est le meilleur pour la planète et pour nos factures est celui que nous ne consommons pas !
Maurice-R. Hayoun: France : une gauche en lambeaux…
Les historiens finiront bien par analyser le rôle joué par François Hollande qui fut, avant tout, un président non pas normal, comme il se serait tant voulu, mais comme un président atypique/ Ne ressemblant à aucun de ses prédécesseurs. La question majeure, ce me semble, est la suivante : était il fait pour être président ? Ou plus exactement : avait -il les moyens, ou avait il envie de gouverner ? On a l'impression qu'il s'imaginait autrement ce qui l'attendait dans l'exercice du pouvoir. On se rend compte qu'on quitte imperceptiblement le terrain du pouvoir et de la politique en général pour déboucher sur des recoins intimes de l'âme humaine. Et ceci nous conduit à poser une autre question, encore plus difficile à répondre que la précédente : Qui est François Hollande ? Cet homme qui a passé dix ans de sa vie à déjouer les complots de ses camarades au PS, à inventer toutes les synthèses possibles et imaginables entre des Laurent Fabius et des Henri Emmanuelli et qui, finalement, au pouvoir, amorce un virage libéral qui fracasse sa majorité et finit par se briser sur le roc de ceux qu'on nomme les frondeurs… Et ce drame en plusieurs actes se poursuit lorsqu'il commet l'erreur de vouloir neutraliser Valls par Macron. (...)
Sylvain Thévoz: Le 1e avril de Donald Trump
Il faut imaginer Donald Trump au pied de son lit se réveiller après une nuit sereine, à qui un employé zélé annonce entre les nouvelles de menues importances (évolution du conflit en Syrie, niveau de la dette américaine, rapprochements entre la Russie et l'Iran), que ce 32e jour du mois de mars est en fait le 1e du mois d'avril et qu'une petite blagounette du président serait bienvenue à cette occasion – c'est de coutume-, afin de détendre une atmosphère mondiale plutôt crispée. Il faut imaginer le cerveau de Donald Trump se mettre immédiatement en branle, bouleversant ses plans de la journée, pour chercher quel bon tour il pourrait faire à ses followers sur twitter. Mais quelle blague pourrait faire Donald Trump un 1e avril qu'il n'ait pas déjà faite ? Et quelle plaisanterie semblerait suffisamment loufouque pour être plus drôle que celles qu'il fait sérieusement tous les jours ? Il réfléchit (si si). (...)
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