Union à la carteSurprise, c’est chez les hétéros que le PACS cartonne
Imaginé pour les homosexuels, le partenariat est de plus en plus utilisé comme alternative au mariage, comme le montre l’expérience neuchâteloise.

«En 2011, quand j’ai décidé de me pacser, c’était d’abord pour des questions idéologiques. Je voulais protéger mon couple en cas de coups durs, tout en restant libre.» Fanny est Neuchâteloise. Et lorsqu’elle a commencé à parler d’union avec son compagnon d’alors, il n’était pas question pour elle de se marier. «Je voulais une solution qui nous offre une protection et des garanties, mais sans les contraintes juridiques du mariage.» Et si Fanny a pu se pacser, c’est parce que son canton est le seul, avec Genève, à proposer ce type d’union aux couples hétérosexuels.