A l'abattoir de Moudon, «on a la responsabilité de tuer, il faut l’assumer»
Visée par une vidéo choc des antispécistes, la structure annonce avoir adapté son organisation. Les employés et la direction se défendent d’être des criminels.
C’est une cafétéria d’entreprise banale. Des tables, des chaises, un micro-ondes et des employés plongés dans leur café parce qu’il est 7 h 30, un mardi matin. L’un après l’autre, ils pénètrent dans le vestiaire d’à côté pour en ressortir équipés, en blanc de la tête aux pieds. Un coup d’œil par la fenêtre confirme que les premières bêtes sont arrivées. C’est ainsi deux fois par semaine: caprins, ovins et bovins viennent mourir aux abattoirs de Moudon.