«J’ai mis le bien-être des vaches dans la conscience des gens»
Malgré la défaite, Armin Capaul triomphe. Parti de rien, ce paysan a convaincu près d’un citoyen sur deux de voter oui à son initiative.

Armin Capaul, paysan grison devenu en quelques mois une «star» mondial, n’a pas l’intention d’abandonner son combat.
Keystone
Il a perdu, mais il sourit. Affublé de son indécrottable bonnet et vêtu d’un de ces pulls en laine dont lui seul a le secret, Armin Capaul est l’homme sans qui la votation sur les vaches à cornes n’aurait jamais vu le jour. «J’ai juste fait mon devoir», explique ce paysan de montagne grison établi dans le Jura bernois. Malgré la défaite – son initiative a été rejetée par 54,7% des voix –, il estime avoir beaucoup gagné dans l’aventure. «J’ai réussi à mettre le bien-être des vaches dans la conscience des gens. Ici en Suisse, mais aussi un peu partout dans le monde.»