Stan doit s'y résoudre: il est un géant
Son rêve était modeste. Roland-Garros? Il espérait seulement le disputer un jour. Jamais il n'avait songé en jouer la finale, encore moins la gagner. Demain matin pourtant, en ouvrant les yeux, Stan Wawrinka aura beau se pincer une fois, deux fois, trois fois, il se verra rattrapé par la réalité. Implacable et si belle. Oui, le Vaudois fait bien partie de cette caste des «mutants» qui, disait-il vendredi, avaient réussi l'incroyable en triomphant sur l'ocre parisien.