Pishyar: «Tout était stratégique, pour le bien du Servette FC!»
L'ex-président sort de son mutisme. Pour expliquer comment tout ce qui s'est passé relevait d'une stratégie. Vraiment?
Majid Pishyar: «Aujourd'hui, après mon action, tout le monde est à nouveau derrière le club.»
Jean-Christophe Bott
Si une lueur de lucidité n'existait pas, Majid Pishyar serait désarmant. L'ex-président du Servette FC, l'homme qui a placé le club qu'il prétendait aimer par-dessus tout au bord de la faillite, explique aujourd'hui avec le plus grand sérieux que tout était prévu. En fait, on le comprend à la lecture de l'interview, le sauveur, c'est lui et pas Hugh Quennec, ou la Genève financière et la formidable mobilisation qui s'est organisée dès le départ de l'Iranien.