Sous la menace, l'Usine refuse de capituler
Mardi, le centre culturel a pris la parole pour rappeler son fonctionnement particulier. Des buvettes aux subventions, anatomie d'un lieu pas comme les autres.
Assis à la table, ils sont une bonne trentaine. Un, parfois deux, voire trois membres représentant tous ensemble les dizaines d'activités réunies en associations sous l'enseigne de l'Usine: artistes travaillant dans les ateliers (graphistes, photographes, couturiers), programmateurs de concerts, responsables du théâtre, du cinéma, et même le coiffeur, tenaient mardi matin, chose rare, une conférence de presse. Pour donner, encore une fois, la position univoque de l'Usine face aux menaces de blocage de ses subventions décidé par le Municipal la semaine dernière. Pour affirmer également son refus des exigences – les fameuses cinq autorisations différentes pour ses buvettes – requises par le Département cantonal de la sécurité et de l'économie (DSE) dirigé par Pierre Maudet. Après une heure de présentation, on comprend mieux que jamais les particularités de l'Usine, qu'elle défend aujourd'hui âprement.