Silence, on licencie dans l'horlogerie!
Une pensée pour ces usines inconnues du grand public qui se réunissent à partir de demain à Palexpo. Les sous-traitants sont les amortisseurs silencieux des secousses subies par les grandes marques. Ainsi en va-t-il dans l'horlogerie, comme dans le reste de l'industrie. Licencier? Vendre? Leurs patrons sont acculés à des décisions difficiles alors que la tendance ne bouge pas: après une année 2015 marquée par le premier de recul des exportations depuis 2009, la chute se poursuit à la vitesse de –10% par an. Ces dernières semaines, la centaine de postes biffés au sein du géant Richemont a, certes, agi comme un révélateur. Mais la stabilité affichée dans la foulée par l'empire Swatch, qui fournit près d'un emploi sur trois – «la réduction du personnel n'est pas à l'ordre du jour», dixit sa présidente – a estompé les craintes. Faisant oublier ce qui se passe dans la sous-traitance.