Série TV«Euphoria», (dés)espoir en mode mineurs
Diffusée sur RTS 1 et Canal+, la saison 2 de cette série coup de poing raconte l’adolescence, de ses amours à ses angoisses, comme aucune autre auparavant.

Cet article a été rédigé par les journalistes de «Cultura».
Désir de mort, addictions, recherche identitaire, solitude, dépression, violences sexuelles et verbales, relations amicales ou amoureuses compliquées, voire toxiques la vie des jeunes héros d’«Euphoria» fait froid dans le dos. Ce d’autant plus que le réalisateur américain Sam Levinson, soutenant son propos par des éclairages savamment choisis, une bande-son toujours «à propos», des changements de rythme narratif portés par des images atrocement crues ou d’une inventivité et d’un esthétisme fulgurants, s’est attaché à filmer leur quotidien avec un réalisme glaçant.