Sihlbrugg (ZG)Seize blessés dans une collision de trains
Un train à vapeur est entré en collision avec un engin de construction, en gare, samedi soir. Bilan: 16 blessés et un demi-million de dégâts.
Une balade nostalgie à bord d'un train à vapeur s'est mal terminée samedi soir à Sihlbrugg (ZG). La locomotive a heurté un wagon servant au transport de ballast. Seize personnes ont été blessées, dont deux plus sérieusement. Les dégâts se montent à 500'000 francs.
Le train historique, propriété d'une association privée, revenait d'Arth-Goldau en direction de Zurich vers 23 heures lorsque l'accident s'est produit. Il venait de faire halte à la gare de Sihlbrugg, commune à cheval sur les cantons de Zurich et de Zoug, pour se réapprovisionner en eau.
Une fois reparti, le convoi est entré en collision avec un wagon pour chantier stationné sur la voie. Selon la police, il circulait à très basse vitesse au moment du choc. Parmi les 16 blessés figurent les deux machinistes de la locomotive.
Deux personnes souffrent de blessures un peu plus sévères. Plusieurs autres ont pu quitter l'établissement dans la matinée déjà. Quarante passagers s'en sont sortis indemnes et ont été conduits en car à Zurich, où les voyageurs se rendaient.
D'après les premières informations, le wagon pour chantier se trouvait au mauvais endroit, a expliqué à l'ats Christoph Kupper du Service suisse d'enquête de sécurité (SESE). Les deux conducteurs du train historique n'ont donc pas fait d'erreurs, a-t-il ajouté.
Le SESE sera probablement en mesure de donner davantage d'informations d'ici à mercredi. Un rapport final ne pourra en revanche pas être établi avant des mois.
Grosse mobilisation
L'accident a largement mobilisé les services de secours et sapeurs-pompiers de la ville de Zurich et les enquêteurs se sont mis au travail dès la nuit.
Les «trains nostalgie» privés ont le droit de circuler sur le réseau CFF lors des heures creuses et durant le week-end. Ils doivent obtenir une autorisation d'exploitation de l'Office fédéral des transports et peuvent ensuite réserver des parcours.
Un «horaire» ad hoc est préparé pour le train spécial. Dans le cas présent, tout était en ordre, a assuré Christian Ginsig, porte-parole des CFF.
ats
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