Le groupe de luxe Richemont a enregistré une hausse de son chiffre d’affaires au cours de son troisième trimestre décalé, clos fin décembre et marqué par les achats de Noël. La progression est toutefois moindre qu’anticipé par les analystes.

Durant la période sous revue, les recettes des activités poursuivies du propriétaire de Cartier se sont inscrites à 5,4 milliards d’euros, une avancée de 8% et de 5% hors effets de changes, indique mercredi un communiqué.

En comparaison avec les trimestres précédents, la croissance a décéléré notamment en raison d’une base de comparaison élevée et des vents contraires observés en Chine où les restrictions sanitaires liées au Covid-19 ont beaucoup pesé sur activités, fait remarquer le groupe genevois.

Les chiffres sont inférieurs au consensus AWP. Les analystes interrogés par l’agence de presse AWP anticipaient en moyenne une croissance organique de 7,8% pour des recettes de 5,6 milliards.

La division joaillerie, dont la marque Van Cleef & Arpels fait partie, a engrangé un bond de 11% à 3,72 milliards d’euros. Hors effets de changes, la croissance est de 8%. Pour l’horlogerie comprenant les marques IWC et Panerai, les ventes ont reculé de 3% (-5%) à 952 millions. L’Unité Autres, constitué notamment de la plateforme Watchfinder, a pris 10% à 729 millions d’euros.

Au niveau des régions, l’Asie-Pacifique, freinée par la Chine, a vu reculer son chiffre d’affaires reculer de 7% tandis que l’Europe s’est étoffée de 17%. Le Japon (+30%) et le Moyen-Orient/Afrique (+20%) se sont distingués positivement. La Chine, pays très important pour le secteur du luxe, a essuyé une chute de 24% des ventes.

Sur les neuf premiers mois de l’exercice décalé allant d’avril à décembre, le chiffre d’affaires des activités poursuivies s’est amélioré de 18% et de 12% en monnaies locales.

ATS

Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.