Élection partielleLe PLR renonce à présenter un candidat et refuse son soutien au PDC et à l'UDC
Grosse soirée politique: Qui lancer au second tour? Les Vert'libéraux, le PLR, le PDC et l'UDC débattent de leur stratégie pour l'élection partielle au Conseil d'État qui aura lieu le 28 mars. La «Tribune de Genève» vous propose de suivre les débats sur le vif.
Le député explique qu'en cas de triangulaire, Fabienne Fischer sera élue. Il faut une droite unie. Autour de qui? De nous. Qui? Pierre Nicollier ne nomme personne, mais veut une solution pour les électeurs PLR.
Lui aussi félicite Cyril Aellen, tout en regrettant qu'il ne se soit pas montré aussi offensif que d'habitude. La défaite n'est pas une surprise. Le PLR, relève-t-il, est en perte de vitesse: fédéral, cantonal, municipal. Les Verts sont à la hausse. Que faire? Ne pas laisser Fabienne Fischer passer. Comment? Il dit ne pas croire possible de sortir un candidat PLR. Qui d'autre? Que voulons-nous faire? Il défend, cyniquement, dit-il, une alliance avec l'UDC pour deux ans. Mais se dit perplexe.
«Que fera la voisine de M. Aellen», dit-il? Lui aussi intervient pour souligner l'importance de faire barrage à Fabienne Fischer. «Nous n'avons pas de levier les autres candidats, mais nous ne devons pas la favoriser. Personne ne le comprendrai. Celle-ci sera-t-il plus déboulonnable dans deux ans?» Le calcul lui semble dangereux. «M. Maudet risque bien de revenir avec un discours encore plus gouvernemental. S'il revient dans un mois, il ne pourra pas tenir ce discours. Notre force au Grand Conseil est capable dynamique agressif, elle pourra marchander son soutien.» Il ne souhaite pas non plus voir un PDC franchir la ligne et récapitule: «pas de triangulaire qui favoriserait la gauche. Il faut continuer la lutte différemment.»
Il remercie les membres et les appuis reçus du PDC. Il se dit déçu d'un échec qui est aussi personnel. La gauche est partie, unie au premier tour, dit-il, même si la candidature était faible, ce qui s'est vérifier. La droite a été divisée. Sauf avec le PDC, les relations ont été difficile avec les autres partis de droite et les candidatures ont été dispersées. 60% des voix sont à droite cependant. «J'ai acquis la conviction de ne pas pouvoir demander aux autres candidats de droite de se retirer s'ils n'étaient pas premier à moins d'être prêt à en faire autant. J'espérais être premier, mais la réalité fut différente. J'ai fait campagne, mais le plus compliqué, hors Covid, c'est que nous avons été en partie responsable sur la focalisation de M. Maudet, focalisation liées aux prises de positions en sa faveur de certains de nos membres.» Le député multiplie les exemples. Il relève les déclarations maladroites des uns et des autres qui ont «légitimé la candidature de M. Maudet». Sur la suite, il estime qu'on ne peut pas laisser 20000 électeurs PLR sans port d'attache.
Le débat débute avec l'ancien conseiller d'Etat Claude Haegi. «Soutenir un candidat PDC, c'est voter Fabienne Fischer. Le suivre est impensable!», dit-il.
Le comité directeur du matin n'a pas eu d'avis unanime. On se trouve dans une situation inédite, dit Bertrand Reich, il faut aller de l'avant. «Qu'est-ce qui est bon pour le parti, notre candidat et la suite? Ce sont les questions à se poser.» Il explique que Michel Matter des Verts libéraux se retire. L'UDC ne s'est pas encore prononcée. Et le PDC? Le parti souhaite qu'un candidat de l'Entente soit présent au deuxième tour. Le panorama est dressé. Le principe d'une candidature reste ouvert. Quelles possibilités s'ouvrent? Bertrand Reich les énumère: on ne présente personne; on ne soutient personne. On ne présente personne, on soutien un candidat; un candidat PLR est trouvé. Bertrand Reich annonce que l'UDC présentera Yves Nidegger.
Pour le PLR, la grande question est de savoir si un membre doit remplacer le candidat battu, Cyril Aellen. Il faudra déterminer autrement s'il faut soutenir un autre candidat et qui?
L'assemblée virtuelle débute avec un peu de retard. Une grosse centaine de délégués du parti y participent, 163 pour être précis, 190 en tout sont inscrits. Quelle est l'ambiance? Difficile à dire. En présentiel, d'ordinaire les assemblée du PLR sont animées, râleuses, rigolardes. Tenue à distance cette fois, un silence plombant règne.
Le président Bertrand Reich prend la parole. Il rappelle que la campagne menée a été intense et les nombreux débats et propositions concrètes du candidat Cyril Aellen. «La cruauté de la politique fait que cette campagne n'a pas été récompensée. C'est un échec. Un échec qui n'est pas celui de Cyril Aellen». Bertrand Reich rappelle que le candidat s'est retiré. Depuis des discussions ont eu lieu avec les partis, au sein du comité directeur.
Merci de suivre en direct avec nous cette soirée politique.
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