Soirée gothique à GenèveLes «corbeaux» dansent encore
Corsets, chemises à jabot et bas résille sont de retour samedi 28 janvier au Groove pour la 100e Electrodark. Souvenirs des «néoromantiques», ces noctambules androgynes qui animaient Genève dans les années 1980 déjà.

Deux «sorcières» dans le registre gothique, photographiées par le fondateur des soirées Electrodark, rendez-vous genevois prisé d’un public majoritairement féminin, volontiers androgyne, toutes identités confondues.
DAMIEN SCHMOCKER
Avant, bien avant que les questions de genres ne prennent une place centrale dans le débat public, Genève cultivait déjà un goût précieux pour les soirées androgynes. Ainsi lorsque, dans les années 1980, une petite troupe de noctambules vêtus comme de noirs corbeaux – l’image est devenue proverbiale – faisait la fête dans les caves de la ville.