Réfugiés à GenèveQuand l’accueil se passe bien, naît une histoire forte
Des familles accueillent des Ukrainiennes et Ukrainiens depuis plusieurs mois désormais. Des expériences humaines riches, même si tout n’est pas toujours simple.

Le téléphone portable, au centre de la table, avec son traducteur, est indispensable car à son arrivée, Svetlana (à gauche) ne parlait pas un mot de français ni d’anglais.
STEEVE IUNCKER-GOMEZ
La guerre en Ukraine s’enlise. Les semaines, les mois passent. L’accueil d’urgence des réfugiés se mue en accueil de longue durée, avec son lot de défis. Pour ceux qui ont fui leur pays, il faut réussir à trouver sa place dans un foyer qui n’est pas le leur et tenter de reconstruire une vie; pour ceux qui les hébergent, il faut s’habituer à vivre en colocation.