Oligarques dans le sportQuand la guerre tue le «soft power»
Très présents au sein des instances sportives, notamment celles qui ont leur siège en Suisse, les dirigeants russes sont tout à coup moins bien vus.

Le soft power relève vite du mauvais goût, en temps de guerre. Ou de l’inacceptable. Comment considérer, dans le contexte actuel, l’importante présence de dirigeants russes dans les hautes instances sportives? Sur les 27 fédérations internationales qui ont leur siège sur sol vaudois, plus d’un tiers ont un compatriote de Vladimir Poutine dans leur organigramme. Comme a jugé bon de le souligner le Conseil d’État vaudois concernant Alisher Usmanov, ils ne résident pas forcément en Suisse. Mais à l’image de l’oligarque, tout frais ex-président de la Fédération internationale d’escrime, ils peuvent y avoir des biens, y nourrir des réseaux.