Performance punk et politiquePussy Riot à L’Usine: les mots et les sons de la colère
Jeudi soir, les militantes russes étaient à Genève pour un concert en forme de brutal réquisitoire anti-Poutine. Récit.

Les membres du collectif, encagoulées aux couleurs de l’Ukraine.
Laurent Guiraud
Après une heure d’un show intense et volubile, les quatre filles de Pussy Riot entament une farandole frénétique. Cris, stridences et dissonances. Sur une chaise trône un portrait de Vladimir Poutine. L’une des membres du groupe grimpe sur une table. S’accroupit, avale une canette de bière cul sec et fait pipi sur la photo. Face public. On n’en perd pas une goutte. Le message, à défaut d’être subtil, ne manque pas de clarté.