Biodiversité marineProtéger la haute mer, c’est maintenant ou jamais
Les États ont jusqu’à vendredi pour signer le tant attendu traité des Nations Unies sur la haute mer. Seront-ils prêts à placer les sanctuaires marins au-dessus de leurs intérêts nationaux?

«Si nous perdons l’océan, nous nous perdons nous-mêmes.» Ces paroles de l’icône américaine Jane Fonda cette semaine à tribune de l’ONU à New York résument l’énorme défi de la communauté internationale: signer enfin, après plus de quinze ans d’atermoiement, un traité protégeant la haute mer digne de ce nom. L’actrice militante et sa pétition munie de 5,5 millions de signatures ont peut-être donné le coup de fouet nécessaire dans les travées austères des Nations Unies. À quelques jours de la fin des débats, un optimisme prudent est en tout cas de mise.