Santé publiquePrévention de l’obésité: Genève peut mieux faire
Selon la Cour des comptes, les actions actuelles sont insuffisantes face à l’aggravation du phénomène. Le Département de la santé estime prioriser suffisamment cette problématique.
Les programmes de promotion de la santé – alimentation et mouvement – ne sont pas suffisants, selon la Cour.
ODILE MEYLAN
Près de 11% de la population suisse est considérée comme obèse et un tiers en surpoids. Les répercussions sur la santé peuvent être graves – diabète, maladies cardiovasculaires, dépression – et générer des coûts importants. Alors que ce «fléau de notre siècle», selon l’OMS, est en augmentation – accentué par la pandémie –, la Cour des comptes de Genève s’est autosaisie pour examiner si les programmes de prévention subventionnés visant à limiter les conséquences négatives du surpoids sont efficaces. Elle a livré son verdict mardi: le Canton n’est pas un mauvais élève, mais il peut mieux faire.
