Communes genevoisesPremier bilan positif pour le quartier de Pont-Rouge
Le Canton et la Ville de Lancy se félicitent d’avoir lancé un «plan d’action de cohésion sociale» qui a fait ses preuves, selon eux.

Lors de la visite officielle, en juillet 2021, on nous assurait que le quartier de Pont-Rouge serait une soupe aux cailloux. La métaphore, issue d’un conte populaire narrant un village dont chacun des habitants ajoute un ingrédient dans la marmite afin d’en faire un repas exceptionnel, était prometteuse. Plus d’un an après, il semblerait que la soupe soit cuite. Et digeste.
Coordinatrice de quartier
C’est en tout cas le bilan que tiraient, jeudi matin, le conseiller d’État Thierry Apothéloz, Salima Moyard, maire de Lancy, et Claudia Heberlein, présidente de la Fondation Camille Martin, l’une des sept fondations immobilières propriétaires des immeubles du quartier.
«Depuis le début du projet, tous les acteurs associatifs et institutionnels collaborent pour mener à bien notre plan de cohésion sociale. Et pour soutenir notre démarche, un contrat de deux ans a été signé entre l’État de Genève et Lancy», rappelle le conseiller d’État chargé du Département de la cohésion sociale.
Dans les conditions de ce fameux contrat, l’engagement d’une coordinatrice de quartier, Odile Magnenat. À l’image d’une cheffe cuisinière, elle surveille que la soupe cuise bien, qu’aucun ingrédient ne manque. En assurant, notamment, des permanences d’informations à destination des habitants deux fois par semaine.
«Il s’agit d’aller à la rencontre des gens du quartier qui ont des profils très variés, avec des besoins qu’il faut identifier. C’est aussi l’occasion pour eux de venir proposer des initiatives, à l’image du «Café couture», organisé par une habitante une semaine sur deux», détaille Odile Magnenat.
Laboratoire social
«Nous avons fait en sorte que les nouveaux habitants soient bien accueillis, qu’ils soient rapidement informés de ce qui se passe et que leur participation à la vie du quartier soit facilitée», raconte Salima Moyard.
La maire a d’ailleurs à nouveau rendez-vous dans l’Espace quartier Pont-Rouge le soir même, pour l’assemblée de quartier. L’occasion de revenir sur les propositions et questionnements des habitants émis il y a un an et d’écouter les nouvelles requêtes.
Avec ses événements qui animent la vie de quartier, sa permanence d’information et ses espaces mutualisés pour favoriser la rencontre et l’échange, le projet de Pont-Rouge est un vrai «laboratoire social pour les autres quartiers du canton», affirme Thierry Apothéloz.
Et si Genève et Lancy espèrent pouvoir implémenter les mêmes idées ailleurs, il faudra également continuer à assurer cette qualité de vie dans le quartier lancéen.
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