Actionner la justicePourquoi si peu de plaintes contre les délits homophobes
Depuis l’extension de la norme pénale, une seule plainte a été déposée. La communauté LGBTQ+ peine à pousser les portes des commissariats.

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Keystone/Peter Klaunzer
Une plainte en quinze mois dans le canton de Vaud. Le bilan de l’entrée en vigueur de l’extension de la norme pénale aux délits liés à l’orientation sexuelle laisse songeur. Pourtant, les acteurs proches des communautés LGBTQ+ recueillent de nombreux témoignages d’actes de violence physique ou verbale. La première plainte, déposée mi-septembre par notre journaliste Cathy Macherel contre le polémiste Alain Soral, a mis en lumière ce paradoxe.